. En-bretagne-d-'abord, . De-bosworth, and . En-angleterre, Son procès s'ensuivit. Le 16 juillet, c'était l'interrogatoire et le 19 sa pendaison du haut des remparts du château de Nantes L'armée fantôme d'archers anglais, si c'est bien ainsi qu'il convient de l' appeler, laissa tout de même un écho de son existence Depuis les États Généraux de janvier 1484, les Français avaient craint une attaque de Richard III. Ces craintes, fondées selon toute probabilité sur son opposition connue à la paix de 1475 entre la France et l'Angleterre, se voyaient renforcées par le projet de corps expédi ti onnai re62. Les barons bretons hostiles à Landais dénoncèrent le duc et le trésorier au Parlement de Paris le 25 juin 1485 ; ils «font amas de gens estrangers, tant Anglois que autres, pour mener guerre aux dits Barons»^. Le même jour, Charles VIII expédia une lettre annonçant que Richard avait assemblé une grande armée pour envahir la France, que le duc de Bretagne avait aussi mobilisé et que d'autres seigneurs et princes voisins avaient des visées sur le royaume64. En 1488, l'amiral de France pouvait se vanter que les marins normands qui formaient l'équipage de la flotte d'henry avaient sauvé la France d'une invasion massive par «plus de xxxm angloys en vostre royaume, car le navire [sic] estoit toutprest et advitaille pour passer par de ça les ditz Angloys alors qu'ilz [c'est-à-dire les marins normands] descendent le comte de Richemont au dit pays d'Angleterre». Vraisemblablement, l'amiral faisait allusion à la flotte de Neville, y compris les vaisseaux de Guillemet65. Il semble donc bien que l'aide militaire à la Bretagne projetée par Richard devrait être datée de juin 1485, et non de 1484, et que les documents relatifs à cette affaire ne se trouvent sur le 'patent roW de la seconde année du règne sous la date présumée du 26 juin, Le 24 juin vit les craintes de Landais se réaliser Richard n'était en aucune façon totalement gagné à la cause bretonne. Il y eut cette année-là des négociations au cours desquelles Richard était prêt à offrir une aide militaire à la Bretagne, sans 61, pp.128-160

V. Charles and . Accusa-maximilien-de-tenter-de-révoquer-le-traité-d, Arras «à l'aide des Anglois, nos anciens ennemis»; de Lettenhove, Flandre, v, Il justifia aussi son soutien à Tudor en 1485, p.365

. Morice and . Preuves, Il est à remarquer que l'accusation est au présent, ce qui montre que les soldats n'arrivèrent pas plus tôt, pp.448-457

H. Imprimé-par-le-comte-de, de Lafferiere-Percy in «La Normandie à l'étranger», à partir d'une collection à Saint-Pétersbourg, in Bull