La cytologie péritonéale positive dans les cançers de l'endomètre a une valeurpronostique ambiguë et discutée. S'il existe une valeur péjorative, un traitementcomplémentaire à la chirurgie pourrait donc être nécessaire.Après un rappel anatomique, le cancer de l'endomètre est détaillé : histoire naturelle, épidémiologie, moyens diagnostiques (en particulier ceux pouvant fausser une cytologie péritonéale/ hystéroscopie, hystéro-sonographie, hystérographie), autres critères pronostiques ainsi que les différents moyens thérapeutiques et leur intérêt en cas de cytologie positive.Pour compléter l'aperçu des pratiques actuelles, un questionnaire a été adressé à 133 médecins intervenant dans le cancer de l'endomètre de la région Lorraine. 70 ont répondu (27 incompétents, 43 réponses totales).De cette enquête nous pouvons déduire que la cytologie péritonéale ne modifie pas ou très peu les options thérapeutiques et que sa réalisation est soumise à quelques variations.Ensuite 477 dossiers de patientes vues au centre Alexis Vautrin entre 1996 et 2000ont été analysés. Après analyse multivariée (stade FIGO,GRADE) de 390 dossiersd'opérées, la cytologie péritonéale a une valeur pronostique indépendante. Mais du fait d'un effectif restreint (37 cytologies positives ou douteuses sur 202 réalisées), elle n'a pu être confrontée à d'autres facteurs pronostiques.Une étude prospective est proposée: valider une procédure chirurgicale et unprotocole de recueil et d'analyse du liquide péritonéal et étudier le devenir despatientes. Néanmoins, le bon taux de survie à 5 ans du cancer de l'endomètre associé à la faible incidence des cytologies positives (14%) risque de rendre la réponse difficile et lointaine.