Un survol embryologique conduit la lecture vers la classification des kystes des maxillaires. Par définition bénins, l'Organisation Mondiale de la Santé les sépare en deux groupes distincts, les kystes épithéliaux et non épithéliaux. Les kystes épithéliaux se composent des kystes odontogéniques, inflammatoires et non odontogéniques. Un descriptif clinique, radiologique, histologique et iconographique complète leur étude.La découverte d'un grand kyste par les différents moyens diagnostiquesamène le sujet du traitement. Ce dernier, usuellement représenté par la chirurgie conservatrice, exige une attention particulière quant aux soins et suivis postopératoires. La cicatrisation et l'absence de récidive à long terme conditionnent la réussite thérapeutique.A travers quelques cas cliniques, nous démontrons que la perception et l'interprétation des signes cliniques complétées par les différentes techniques radiologiques conduisent à des hypothèses diagnostiques que seules les études chirurgicales et anatomopathologiques peuvent confirmer ou infirmer.