18F-FDG positron emission tomography quantitative analysis in temporal epilepsy : comparison of two spatial normalization algorithms, Statistical parametric Mapping and Block-Matching
Comparaison de deux algorithmes de normalisation spatiale, Statistical Parametric Mapping et Block-Matching, pour l'analyse quantitative de la tomographie par émission de position au 18F-fluorodésoxyglucose dans l'épilepsie temporale
Abstract
INTRODUCTION : Statistical Parametric Mapping (SPM) est un outil reconnu et validé en routine pour l'analyse quantitative des foyers épileptogènes dans la Tomographie par Emission de Positons (TEP) cérébrale au 18F-fluorodésoxyglucose (FDG) chez les patients présentant une épilepsie pharmacorésistante, en particulier temporale. Cette méthode implique une première étape de normalisation spatiale pour inclure les images dans un repère anatomique standard, appelé le « template », de manière à permettre des comparaisons voxel-à-voxel entre patients. Une méthode originale de normalisation spatiale est celle utilisée par Block-Matching (BM), qui consiste à appliquer de manière itérative des déplacements à des blocs de voxels de l'image. En utilisant des fantômes numériques, nous avons déjà montré que BM permettait de réduire la fréquence de détection de certaines anomalies d'origine artéfactuelle. L'objectif de cette nouvelle étude était d'évaluer les performances diagnostiques de l'algorithme de normalisation spatiale de BM, comparativement à la méthode conventionnelle utilisée par SPM, pour l'analyse quantitative de la TEP cérébrale au FDG chez une population de patients ayant eu une TEP-FDG dans le cadre d'un bilan pré-opératoire d'une épilepsie temporale pharmacorésistante, et en utilisant une population témoin spécifique. MATERIEL ET METHODES : Nous avons utilisé des images de TEP-FDG cérébrales enregistrées dans le cadre du bilan pré-opératoire de 31 patients qui présentaient une épilepsie temporale pharmacorésistante et pour lesquels le lobe temporal atteint avait été précisément identifié (succès de l'intervention chirurgicale secondairement réalisée). Ces images ont été analysées avec deux méthodes de normalisation spatiale, BM et SPM, et avec des comparaisons aux examens TEP d'un groupe detémoins sains appariés en fonction de l'âge (de 7 à 16 témoins pour chaque sujet analysé). Les capacités à identifier les voxels temporaux anormaux ont été évaluées pour des valeurs seuils, 1) de significativité statistique (p) variant de 0,001 à 0,05 et 2) de volume (k ou cluster) variant de 160 à 1600 mm3. RESULTATS : Les performances diagnostiques étaient très proches entre BM et SPM, lemeilleur compromis entre sensibilité (Se) et spécificité (Sp) étant obtenu avec un seuil de p#lt#0,005 et une taille de cluster #gt# 400 mm3 avec SPM (Se 84 % et Sp 92%) et un seuil de p#lt#0,01 et à une taille de cluster #gt# 400 mm3 avec BM (Se 87 % et Sp 94 %). Cependant, le nombre de foyers cérébraux totaux et en particulier extra-temporaux détectés était, en fonction des seuils p et k utilisés, de 25 à 58 % moins important avec BM qu'avec SPM (p#lt#0.05). CONCLUSION : Les performances diagnostiques de la normalisation spatiale par BM sont équivalentes à celles obtenues avec la méthode de référence par SPM pour identifier les lobes temporaux épileptogènes, mais avec un nombre de foyerscérébraux, en particulier extra-temporaux détectés beaucoup plus faible, propriété qui pourrait faciliter l'analyse des TEP cérébrales au FDG chez les patients épileptiques
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