, est pas autre chose que l'Évolution devenue consciente d'elle-même » 349. Alors, la « Survie

A. J. , Église et l'histoire de la nature, p.69

. Voir-ibid, , p.69

T. De and C. P. Le-phénomène-humain, , p.242

E. F. Darwin and . Le-christianisme, , p.117

T. De and C. P. Le-phénomène-humain, , p.159

E. F. Darwin and . Le-christianisme, , p.118

L. Prévie, L. Vie, L. La-pensée, and . Survie,

T. De and C. P. Le-phénomène-humain, , p.174

, Bible la conception de la nature que nous trouvons dans la philosophie grecque », nous ne la trouverons pas de manière aussi affinée et travaillée 393. En effet, la nature a

. Bible, un statut particulier dénué de « tout caractère sacral ». Ainsi, « la nature n'est plus d'essence divine même si Dieu s'y rend présent, sans jamais se confondre avec elle

». Natur and L. , , vol.7, p.667, 1998.

F. J. , Science et foi : un lexique, art, Nature, p.98

G. A. Dieu, D'un point de vue mythologique, on pourra parler de « Mère nature », d'un point de vue romantique de « puissance d'engendrement », du point de vue de la culture, elle serait « ce que nous en avons fait », voir MALDAMÉ J.-M., « Le concept de nature { l'articulation des savoirs, Nature, pp.218-243, 2010.

M. , « Le concept de nature { l'articulation des savoirs, pp.231-233

G. A. Dieu, Nature, p.14

T. J. Peut, Ancien Testament ? », Recherche de science religieuse, Avril-Juin, vol.98, issue.2, pp.193-215, 2010.

, Moltmann considère ces récits comme « une synthèse réussie de la foi en la création et de la connaissance de la nature, vol.403

. Ibid, Il faut prendre garde à ne pas considérer la nature comme un décor de cinéma ici, p.195

F. J. , Science et foi : un lexique, art. Création, p.42

«. Création, , p.283

G. A. Dieu, Nature, p.14

A. Ganoczy-a and . Dieu, Ganoczy suggère à la suite de H. Dembowsky que « la nature n'existe pas seulement autour de nous, elle existe aussi en nous et avant nous ». Ce qu'expriment les sciences de la nature, Nature, p.13

K. R. Le-devenir-du-monde and L. Bible, , vol.1, p.73, 2000.

G. A. Dieu, Nature, p.15

M. J. , Dieu dans la création, p.249

L. 'homme,

, Dans le contexte biblique, l'être humain, tout comme le reste de la création

. Dieu, Il fait partie intégrante de cette création, il est « une créature parmi d'autres, vol.434

D. Le and . De, Gn 2, il n'est pas différent des autres animaux, tous sont modelés { partir de la glaise du sol et reçoivent l'haleine de vie qui en fait des vivants, vol.2, p.9

. Certes, expression d'haleine de vie n'est pas employée dans le v. 17, mais elle est sous entendue car répétée en Gn 7,22. L'être humain est un être de vie, « comme et avec tout les autres vivants

, Cette proximité entre l'homme et l'animal est attestée aussi dans le récit de Gn 1. En effet, les hommes et les animaux sont créés le même jour, le sixième. L'homme n'a donc pas son jour { lui, ce dont « notre anthropocentrisme s'accommode mal » 436. Dans le récit de Gn 2, les animaux sont créés afin de tenir compagnie { l'homme, pour le tirer de sa solitude mortifère. Dieu demande { l'homme de les nommer afin que s'établisse un dialogue, probablement pour le sortir de l'animalité par la parole. Cette nécessité d'établir des relations « lui permettront de progresser dans son hominisation » 437. Mais la réciprocité de la relation n'existe pas avec l'animal, vol.435

, Mais il est aussi considéré comme différent des autres créatures et cela parce qu'il est créé { l'image et { la ressemblance de Dieu (Gn 1,26-28), L'être humain est donc une co-créature insérée dans un « réseau de relations de plus en plus hautes : la flore, la faune, l'Autre féminin et Dieu » 439, vol.2, p.13

. Ibid, , vol.2, p.14

T. J. , « Peut-on parler de nature dans l'Ancien Testament ?, p.205

K. R. Le-devenir-du-monde and L. Bible, , vol.2, p.40

. Ibid, , vol.2, p.45

T. J. Peut, Le terme de « co-créature » est utilisé par KLAINE R, Le devenir du monde et la Bible, vol.2, p.33

, que « celui qui sait lire ce livre n'a pas besoin de "sermon" » 469. Il est possible alors de dire que « si Dieu se dit dans le livre par excellence

M. , Création par évolution, p.107

G. A. Dieu, Nature, p.17

J. , Maldamé en recense 7 aux termes de son étude : la théologie naturelle religieuse (romantisme), la théologie naturelle biblique, la théologie naturelle scientifique (Newton), la théologie naturelle philosophique (Leibniz), la théologie naturelle métaphysique (Aristote), la théologie naturelle théologique (Saint Thomas d'Aquin), la théologie naturelle apologétique (ID). Mais il suggère de maintenir cette appellation uniquement pour la tradition anglo-saxonne

G. A. Dieu, Nature, p.17

B. , Le chant des créatures. Les chrétiens et l'univers d'Irénée { Claudel, 1996.

, Ce livre est donné { tous, de telle sorte que tous puissent arriver { la connaissance de Dieu et ainsi être sauvés » 470. Le concile Vatican II, en se référant à Rm 1,19-20, a, lui aussi, souligné que « Dieu, L'ouvrage se veut une recension de nombreux textes de la tradition chrétienne dont le but est de redonner sa place à la Création. aussi dans la nature qui est pour cette raison comparée à un livre, appelé, p.472

. Darwin-a-Été-formé-À-la-«-théologie-naturelle-;-le-livre-de-paley, Et comme il le dit lui-même, « l'étude attentive de ces ouvrages 473 , sans rien essayer d'apprendre par coeur, fut la seule partie du cursus académique, qui comme je le sentais alors et comme je le crois encore, se révéla de quelque utilité pour l'éducation de mon esprit, p.474

, Il y a alors, plusieurs manières d'intégrer cette idée dans une « théologie naturelle ». Celle de l'Intelligent Design qui estime que la théorie de l'évolution n'explique pas tout, en particulier le Dessein qu'elle discerne au sein du vivant. Une seconde façon d'intégrer la science de l'évolution dans une théologie naturelle, mais il en existe encore de nombreuses autres, Mais très rapidement il en constate les limites, vol.475, pp.1861-1947

M. , Création par évolution

F. J. Dans, B. Et, and F. , « Pertinence de la théologie dans la culture techno-scientifique contemporaine, Le christianisme dans la société, pp.101-107, 1998.

, Il s'agit de Théologie naturelle, de Philosophie morale et des Évidences

M. , Création par évolution, p.124

F. J. , Science et foi : un lexique, art. Théologie naturelle, p.137

M. , Création par évolution, p.163

M. Pour-un-développement-de-la-pensée-de-whitehead-voir, Science et foi en quête d'unité, pp.325-330

M. J. La-venue-de and . Dieu, , p.316

. Ibid, en référence { Thomas d'Aquin, p.318

H. J. In, Search of a God for Evolution, vol.37, pp.539-554, 2002.

H. J. , God after Darwin, p.41

H. J. , « In Search of a God for Evolution, p.546

H. J. , God after Darwin, p.47

H. J. , « In Search of a God for Evolution, p.547

H. J. , God after Darwin, p.146

, Un projet de Dieu pour la création ?

«. Parler, indifférence de la famille humaine { sa mission créative dans l'univers », revient à dire que la création à un but, une raison d'être. En essayant de prouver l'existence de Dieu par la création, la théologie naturelle ne s'efforce-t-elle pas de découvrir aussi le dessein divin dans la création ? W. Paley n'affirme-t-il pas qu'« il ne peut y avoir de dessein (design) sans quelqu

, sans quelque être qui puisse se fixer un but ; de moyens convenant à une fin, sans que la fin n'ait été envisagée, et que les moyens ne lui aient été ajustés (accommodated to it). Ajustement, disposition des parties, utilité de moyens en fonction d'une fin, rapports des instruments { un usage impliquent la présence d'une intelligence et d'un esprit » 517. La théologie naturelle de Paley recherche donc Dieu et son dessein dans la création. L'ID, théologie naturelle nouvelle n'entre-t-elle pas elle aussi dans cette recherche ? N'est-ce pas aussi cette idée de recherche du dessein divin qui motive les propos du Cardinal Schönborn dans son article « Finding design in Nature » 518 ? En effet, il explique que « l'Église catholique [?] affirme qu'éclairée par la raison, l'intelligence humaine peut discerner clairement dans le monde naturel, incluant les êtres vivants, un but et un dessein ». Or la science ne nous affirme-t-elle pas que l'histoire de la vie est contingente et dans ce sens chargée d'une part de hasard ?, Comment alors tenir les deux notions ? Hans Kessler se demande si « un hasard non orienté et une orientation vers un but sont des alternatives qui doivent 516 Ibid, p.147

. Article-disponible-sur, , 2011.

.. J. Ouvre-l'univers-{-un-imprédictible-future, Haught utilise alors le concept de « Dieu kénotique », développé entre autre par J. Moltmann à partir de la doctrine juive de la Shekinah et en particulier le Zimzum, qui signifie contraction

«. Ainsi and . Le-dieu-infini-peut-contracter-sa-présence-au-point-de-demeurer-dans-le-temple, Haught estime que « dans ce sens, la création et l'évolution qui s'y déploie, sont moins les conséquences d'un plan divin éternel qu'un "laisser être" humble et aimant de Dieu. Et donc si la réalité ultime est un don d'amour qui entraîne un "laisser être l'autre", alors, théologiquement parlant, le monde originel appelé { l'existence et la transformation indéterminée darwinienne sont totalement compatibles avec l'expérience chrétienne de Dieu» 525. Contrairement à ce que pourrait laisser entendre ce «laisser être », il ne s'agit pas d'une abdication ou d'apathie de la part de Dieu mais l'instauration d'une distance entre lui et sa création qui permet l'émergence d'une profonde intimité, condition de possibilité de la relation et du dialogue. Et cela afin que la création devienne de plus en plus indépendante. Ne pourrait-on dire alors de ce Dieu aimant qu'il est le pédagogue par excellence permettant { la création de devenir ce qu'elle est appelée { être ? Le mode d'action d'un Dieu d'amour ne peut plus être la coercition mais la promesse dont l'objet est de voir advenir l'accomplissement de sa création. Il est possible de comprendre alors Ted Peters lorsqu'il suggère que la compréhension de ce « but » soit relue à la lumière de la théologie de la création, et non pas { partir de la science qui décrit la nature, L'autolimitation de Dieu rend la création possible. Cet abaissement atteint son point le plus bas dans la croix du Christ, vol.524, pp.1-11

, Ce projet est à rechercher dans la volonté divine qui a fait advenir l'univers { l'existence en lui promettant un avenir eschatologique inauguré par la résurrection du Christ

, Le développement qui nous a semblé le plus intéressant dans le travail de Haught est sans conteste sa « métaphysique du futur ». En effet, il estime que la « métaphysique de

M. J. , Dieu dans la création, p.121

H. J. , God after Darwin, p.120

P. T. , Constructing a theology of evolution : building on John Haught, vol.45, pp.921-937, 2010.

». L'être, Aristote, qu'il appelle aussi « métaphysique du passé » ne laisse pas de place { l'idée d'accomplissement, elle privilégie le présent

. Dans-une-telle-perspective, ». Le-devenir-ne-peut-plus-Être-qu'un-«-fait-accompli, and . Réalisé-de-toute-Éternité-527, L'évolution, et par conséquent l'émergence de nouveauté, n'ont donc pas d'importance, elles font parties de l'histoire. Or, la métaphysique du futur proposée par Haught renverse les choses, pour lui c'est « l'avènement du futur qui permet aux évènements d'acquérir le statut de contingence » 528. Il considère alors, à la suite de Teilhard de Chardin, que « Dieu est moins Alpha que Oméga » ou encore W. Pannenberg qui pense Dieu comme « puissance du futur » 529. Or c'est principalement sur ce point que les critiques s'appuient pour réfuter cette métaphysique du futur. Il est impossible ici de présenter les argumentations des uns et des autres 530 , mais il nous semble opportun de souligner que la prise en compte de l

D. Christ and . Dans-le-présent-d, une réalité { venir que peut se lire le futur de la création fruit de la promesse divine ? Par la résurrection du Christ, le futur promit, se fait présent, il agit sur le présent afin que la création en évolution atteignent

J. F. Il-est-Évident-que-la-totalité-de-la-pensée-de, Nous aimerions souligner que le discours, tel qu'il est développé par Haught ne peut plus être centré sur l'humanité, mais sur la création entière. Il conclut cet ouvrage en soulignant que la nature après Darwin n'est pas dessein mais promesse, et que l'histoire unique de l'humanité fait partie de cet univers encore inachevé. Toutefois, si Haught nous a bien fourni quelques éléments 532 sur le rôle de l'homme afin de faire advenir le « royaume de Dieu, p.92

M. J. Voir, J. La-théologie-naturelle-de, and . Haught, Ce dernier développe en particulier la réflexion de T. J. Oord sur laquelle se base F. Revol, vers une métaphysique du futur ? », ScienceLib-Intersection, vol.1, pp.123-142, 2011.

M. J. La-théologie-naturelle-de and J. , Haught : vers une métaphysique du futur ?, p.141

H. J. Voir, God after Darwin, p. 140 à 144. nous donne pas d'éléments permettant d'entrer dans sa conception de la nature humaine, ce que nous regrettons 533

A. and F. J. , Bulletin de théologie. Théologie de la création Sciences et théologies », Revue des sciences philosophiques et théologiques, 87/4, pp.715-768, 2003.

, corps/âme pour revenir peut-être { une anthropologie biblique qui insiste sur l'unité de l'être humain. Dans cette optique il sera sans doute nécessaire d'examiner les propositions de

, De plus, certains domaines n'ont été qu'effleurés, c'est le cas en particulier pour la Process Theology, dont les quelques commentaires, que nous avons pu en lire ici ou là, suscitent la curiosité et la volonté d'une meilleure compréhension. Il nous semble nécessaire aussi d'envisager la lecture de W. Pannenberg, dont les conclusions théologiques sont utilisées par de nombreux commentateurs et cela parce qu'il intègre les données scientifiques à ses développements

, Haught, tel que Christianity and Science 536 , ou encore les articles 537 concernant ses

. Loin, P. La-découverte-de, and . Picq, il y a de nombreuses années, le point de départ d'une nouvelle étape. Les questions laissées ouvertes n'appellent sans doute pas de réponses définitives. La compréhension du monde qui inclut celle de l'homme, qu'elle s'inscrive dans un contexte scientifique, philosophique ou religieux, ne peut pas être définitive. En effet, le monde de la science sera tout en tous » 539. Alors, choisissons la vie, vol.30

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N. 'est-ce-pas-le-cas, avec cette nouvelle relayée par les médias, qui se sont sans doute un peu emballés, sur le dépassement de la vitesse de la lumière par les neutrinos ? Voir le commentaire critique d'Étienne Klein dans « Einstein s'est-il trompé ?, vol.39, p.28, 2011.

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