, Ce dernier a listé les plantes, avec leur nom suédois moderne et leur nom latin selon la classification de Linné. Cet herbier traduit l'intérêt de Rönnow pour les plantes à une époque où l'enseignement de la botanique avait une part importante. La réalisation d'un herbier nécessite beaucoup de temps et de soin. Tout commence par l'herborisation : Rönnow récolte dans la campagne avoisinant Göteborg, des plantes si possibles entières (tige, feuille, fleurs et racines). Puis à l'aide d'ouvrages spécialisés, probablement en plusieurs langues, Rönnow étudie les plantes puis les détermine. Alors vient la phase délicate du séchage. Pour que la plante se conserve longtemps, il faut que toute l'eau disparaisse. Ainsi les plantes sont étalées en position naturelle, entre des feuilles de papiers absorbants, Au cours de nos recherches sur les sites suédois, nous avons trouvé trois articles publiés en 2005 avec illustrations concernant l'étude de cet herbier qui devait être numérisé. (66-68) Cet herbier est l'un des plus anciens herbiers suédois de la période prélinnéenne. Il regroupe 75 plantes, définies avec les noms en latin, suédois et allemand

. La-ville-de-göteborg, en français se disait Gothembourg. Sur l'herbier l'orthographe diffère quelque peu « Gothenbourg

, Quand Rönnow rentre en Suède en 1767, il fréquente la famille royale et y retrouve Lundberg, désormais portraitiste de la cour, de pastel et miniature, plus tard Lundberg initia Stanislas

, Portrait de Lars Roberg en buste de profil, conservé au Musée d'histoire médicale d'Uppsala peint par un étudient en médecine Casten Rönnow 1727. L'inscription notée « Flitig professor ger flitig student » signifie : Professeur diligent donne un étudiant diligent, Les oeuvres répertoriées au nom de Casten Rönnow sont les suivantes : son ancien professeur Lars Roberg. (Tableau)

, Ces deux portraits, datés de 1730, réalisés à partir de copie de toiles de Gustav Lundberg sont cités dans le Svenskt Konstnar-Lexicon ; celui de Mme Sack appartient à un collectionneur privé, mais nous pouvons l'admirer dans l'ouvrage : Svensk Porträttkonst. ( Les toiles de Lundberg sont visibles en ligne

, Une copie a été effectuée par Nicolas Lafrensen, un artiste suédois (1698-1756) ; ce qui nous permet d'affirmer que la miniature effectuée par Rönnow est antérieure à 1756. (tableau) donné des cours de pastel au roi Stanislas

, Dans sa jeunesse, il voyagea dans toute l'Europe, servi sous les ordres du Maréchal Villeroy en France puis dans les troupes de Charles XII (roi de Suède et fidèle ami de Stanislas), Thur Gabriel Bielke est né en 1684 issu d'une très illustre famille suédoise (dont certains membres sont devenus des reines de Suède)

, Il est logé nourri, blanchi, éclairé aux frais du roi, mais il subvient possiblement en partie à son frère resté en Suède. Dans plusieurs de ses lettres, il réclame les frais d'envoi ou propose de faire parvenir le courrier par des personnes qui se rendent dans la ville du destinataire de ses écrits : « Je comptois vous envoyer ce pacquet par Mr Bagard, mais comme je viens d'apprendre qu'il est party, je prends le parti de vous l'envoyer par le courrier ; je vous tiendrai compte du port : craignant que cela ne vous arrivé trop tard en attandant. » [21] Peut-être préfère-t-il faire passer ses lettres de main en main entre gens de confiance pour éviter le risque de voir le contenu de certaines divulgué. L'hypothèse est plausible, cependant cela ne semble pas être le motif premier : Rönnow est quelque peu avare. L'argent semble être un sujet sensible. Ainsi, lorsque Verdier lui fait remarquer qu'il est très regardant sur les frais d'envoi, il semble être vexé : « Il me dit aussi qu'il vous ecrirait pour me retirer la souscription, et que vous et moi étions souscripteurs nés

, Si Rönnow est attentif à ses dépenses, il ne veut pas se sentir redevable et préfère régler ses dettes à ses amis Gormand et Bagard, p.90

, Rönnow évoque aussi une somme de 150 à payer à Chenin : « je lui ai demandé s'il etait si pressé d'avoir les 150(??). il me repondit, que non

, Mr Pierre qui etait venû demander les comissions pour Nancy, à qui il avait par occupation donné cette comission

J. Lui-ai-promis-de-le-payer-À-la-fin-du-mois-de-janvier, il en etait très content : ainsi n'en ayés aucune inquiétude, si j'avais eu de l'argent je lui aurais payé sur le champ. Mais j'ai moi même 500 à payer ce mois

, Bien des années apres, en Suède, le port des lettres et les frais occasionnés sont à nouveau évoqués si bien que Rönnow tarde à écrire pour trouver une solution

, Mandés moy aussi Mon cherissime President ce que vous avés deboursé pour mon cachet afin de pouvoir m'acquitter, « Je vous abîme de port de Lettres

«. Mr, Kast a aussi donné un Louis pour vôtre cachet

, Je vous en suis bien obligé, et je vous pris de me dire ce qu'il faut payer pour les douze brochures recues, et comment il faut les payer dans la suite, « Je vois que vous avés souscrit pour moy

, Je vous rendrai avec plaisir ce que vous debourserés, en vous bien remerciant pour vos peines

, Bibliographie Lettres du musée de la faculté de médecine en rapport avec Rönnow, cédées aux archives départementales

. Commercy, , vol.18

, Lunéville le 23 août 1752, Rönnow à Bagard, lettre non signée

, Arch 147-8541 ce 18 novembre 1752, Rönnow à Bagard

, Lunéville le 23 novembre 1752, Rönnow supposé à Bagard

, Lunéville le 25 novembre 1752, Rönnow à Bagard, non signée

, Lunéville le 21 décembre 1752

, Lunéville le 28 décembre 1752

. Lunéville, , vol.6

, Arch 147-8436 le 6 février 1753, Marquet à Rönnow (« monsieur Renaud

, Copie de la lettre de Rönnow à Marquet, écrite de la main de Marquet, commentée par Marquet de sa main

, Lunéville le 11 mars 1753, Rönnow à Gormand

, Lunéville le 31 mars 1753

, Commercy le 28 juillet 1754

, Commercy le 18 août 1754

, ? Arch 147-8550 Juin 1755, Rönnow supposé à Gormand

, Commercy le 27 juin 1755

, ? Arch 147-8552 le 1er mars 1756

, Ce 29 mars 1756, Rönnow à Gormand ??

, Lunéville le 29 novembre 1756

, ? Arch 147-8555 le 11 décembre 1756

, Arch 147-8557-85 Dijon ce 10 mars 1757

, Ce 9 avril 1757

, Lunéville le 30 avril 1757

, ? Arch 147-8556 le 4 juin 1757

, ? Arch 147-8561 ce 20 février 1758

, Lunéville le 21 avril 1759

, Pont-à-Mousson ce 28 novembre 1759

, Lunéville le 3 janvier 1760, Rönnow à Gormand

, Pont-à-Mousson ce 1 er septembre 1760

, Lunéville le 22 janvier 1761, Rönnow supposé à Gormand

, Lunéville le 12 mars 1761

, Lunéville le 16 décembre 1762

, Lunéville le 31 mai 1764

, Lunéville le 8 avril 1765

, ? Arch 145-8390 ce 6 juin 1765

, ? Arch, vol.170

, Ce 13 février 1766

, Arch 146 Collège Royal Pont-à-Mousson, propos de Rönnow, mais ce n'est pas son écriture

, Arch 144, 8272 supposée de la Faculté à Gormand, date illisible

A. Beau and . Le-docteur-casten-rönnow, premier médecin du roi Stanislas. Pays Lorrain, issue.3, pp.161-173, 1972.

B. E. Hildebrand, Minnespenningar öfver enskilda svenska män och qvinnor

. Stockholm:-pa-kongl, Witterhets Historie och Antiquitets Akademiens förlag, p.1860

R. Sockenstämma, Nordisk familjebok : Konversationslexikon och realencyclopedi

, Stockholm: Germandts bocktryckeri-aktiebolag; 1890

N. Sjöberg, Porträtt af Svenska Läkare och Apotekare, 1910.

G. Anrep, Stockholm: PA Nordstedt & Söner, Kongl. Boktryckare; 1858

P. G. Berg-stockholm, porträtter af namnkunniga svenske män och fruntimmer, p.1849

L. Dran and H. , Parallèle des différentes manières de tirer la pierre hors de la vessie, par HenryFrançois Le Dran

J. Capefigue, Louis XV et la société du XVIIIe siècle. Meline, Cans et Compagnie; 1843. 486p, p.99

N. Eloy, Dictionnaire Historique de la Médecine Ancienne et Moderne. Vol. II. Hoyois; 1778. 662p, p.87

J. Levron, Stanislas Leszcynski : roi de Pologne, duc de Lorraine : un roi philosophe au siècle des Lumières, 2009.

A. Muratori-philip, . Le, and . Stanislas,

. Lettres-de-rönnow, 1782-1784.© Bibliothèque de l'académie nationale de médecine

. Lettres-de-casten-rönnow, Collection des autographes. Bibliothèques de Nancy, pp.1760-1764

A. Benoit, Les protestants du duché de Lorraine sous le règne du Roi Stanislas, le Philosophe bienfaisant, Rev Alsace, pp.34-39, 1885.

J. Carolus-curien, Médecins & chirurgiens de la Lorraine ducale : au fil des siècles, Metz : Éd. Serpenoise. DL, p.cop, 2010.

C. Denis, Inventaire des registres de l'état civil de Lunéville, Nancy: Imprimerie Berger-Levrault & C, vol.395, p.1899

P. Boyé, Lettres inédites du roi Stanislas à Marie Leszczyska. Nancy: Académie de Stanislas, p.1899

P. Boyé, Les derniers moments du Roi Stanislas. Mém Société Archéologie Lorraine, vol.XLVIII, pp.252-302, 1898.

P. Boyé, La journée du roi Stanislas. Pays Lorrain, pp.97-120, 1932.

C. Rönnow, Waller Ms se-02748, 1744.

L. Marquis-de and . Galaizière,

G. Tourdes, Origines de l'enseignement médical en Lorraine ; la faculté de médecine de Pont-àMousson, Mém Académie Stanislas, 1874.

R. Grandjacquot, La Faculté de médecine de Pont-à-Mousson, 1592-1769 : et la médecine en Lorraine à cette époque. Librairie Roger Poncelet, 1932.

, Hyver abbé. La faculté de médecine de l'université de Pont-à-Mousson, 1876.

F. J. , Moeurs et usages des etudiants de l'université de Pont-à-Mousson 1572-1768, vol.6, pp.299-361, 1878.

G. Pois, , pp.1563-1633

. Disponible,

N. L. Durival, Journal de Durival l'aîné, de 1737 à 1795, Bibliothèques de Nancy. ms.863 t, pp.1-14

J. Verdier, La jurisprudence particulière de la chirurgie en France, ou Traite historique et juridique des etablissemens, reglemens, police, devoirs, fonctions, honneurs, droits & privileges

, Société française d'histoire de la médecine, Labrude P. Histoire des sciences médicales

, L'intervention du Collège royal de médecine de Nancy dans la réglementation de l'exercice de la pharmacie en Lorraine ducale de 1752 à 1793, pp.285-294, 2011.

, Fonds du Collège Royal de médecine

M. Benoit, Un minéralogiste Vosgien au siècle dernier : le docteur Kast de Strasbourg. in Annales de la Société d'émulation du département des Vosges, pp.349-353, 1882.

S. Husson, G. Un-savant-médecin-de-stanislas, and . Kast, Nouv Rev Lorraine. janv, issue.40, pp.18-20, 2016.

, Mines. 1754. Archives municipales de

, Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace Auteur du. Les protestants du duché de Lorraine sous le règne de Stanislas , le philosophe bienfaisant (1737-1766), Rev Alsace, 1885.

C. N. , François-Nicolas MARQUET : sa vie, ses oeuvres et ses démêlés tardifs avec le Collège Royal de Médecine de Nancy, 2008.

, Fonds du Collège Royal de médecine

J. J. Lionnois, Histoire des villes vieille et neuve de Nancy, vol.2, 1811.

M. Brachet and J. Floquet, Les médecins stipendiés en Lorraine du XVIe au XVIIIe siècle, 2007.

, Fonds du Collège Royal de médecine

P. Labrude, L'intervention du college royal de médecine de Nancy dans la réglementation de l'exercice de la pharmacie, pp.1752-1793

C. Pfister, 1857-1933) A du texte, Histoire de Nancy, vol.3, 1902.

C. Pfister, Histoire de Nancy. Tome 3 / par Chr. Pfister

J. Floquet, Les jardins botaniques de Pont-à-Mousson

. Disponible,

D. Godron and .. Godron, Notice historique sur les jardins botaniques de Pont-àMousson et de Nancy / par D

L. Tacon and F. , Dominique-Alexandre Godron (1807-1880), botaniste lorrain : un grand savant méconnu, Pays Lorrain, 2008.

C. Saucerotte, Dernière maladie et ouverture du corps du roi Stanislas, Mém Académie Stanislas, pp.118-142, 1864.

A. Beau, La pompe funèbre du roi Stanislas, duc de Lorraine et de Bar, Pays Lorrain, issue.3, pp.73-92, 1966.

. Andriot-cédric and J. Chollet, La loge de Lunéville au temps de Stanislas, Pays Lorrain. sept, pp.265-273, 2016.

C. Wolff, L'aristocratie suédoise et la France dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Hist Économie Société. 31 mars, issue.1, pp.56-67, 2010.

J. Carrère, Catalogue raisonné des ouvrages qui ont été publiés sur les eaux minérales en général et sur celles de la France en particulier, avec une notice de toutes les eaux minérales de ce royaume

. Buc'hoz-p-j, 1731-1807) A du texte. Vallerius Lotharingiae, ou Catalogue des mines, terres, fossiles, sables et cailloux qu'on trouve dans la Lorraine et les Trois Évêchés, p.1768

L. Cotte and C. Messier, Mémoire sur la météorologie: pour servir de suite & de supplément au Traité de météorologie

H. Truc, Daviel et l'extraction de la cataracte

P. Biu and . Descartes, , 1912.

. Disponible,

L. J. Bégin, Dictionnaire des termes de médecine, chirurgie, art vétérinaire, pharmacie, histoire naturelle, botanique, physique, chimie, etc. Baillière; 1823, p.133

E. T. Taube, En diplomatisk bastard? : Johan Chrysostomus Martinau, pp.1733-1792, 2013.

. Disponible,

. Saint-yves-c-de, Nouveau traité des maladies des yeux, les remèdes qui y conviennent, & les opérations de chirurgie que leurs guérisons exigent: avec de nouvelles découvertes sur la structure de l'oeil, qui prouvent l'organe immédiat de la vue, vol.1722, pp.239-328

. Coulomb, Dissertation sur la cataracte, etc. imprimerie de Didot Jeune, imprimeur de la Faculté de médecine rue des Maçons-Sorbonne; 1813, vol.42

C. Rönnow and . Tal, som hela rikets invånare tilskyndas skulle, af et stort lazarets inrättande här i hufvud-staden, hållet för kongl. vetenskaps academien, vid praesidii nedläggande, den 26. januarii, 1774, af Casten Rönnow

C. Rönnow and . Ms, 336 f.324. © bibliothèque et archives du musée Condé de Chantilly

J. Mathieu, bulletin du cercle généalogique de Lorraine, 1972.

A. Pelletier, Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois. Chez Thomas père et fils; 1758, vol.892

N. Durival, . Mémoire-sur-la-lorraine, and . Le-barrois,

. Doridant and . Lettre-de-doridant-À-bagard, le 13 août 1759. 1759.Arch. dép. de

P. Boyé, L. Le-chancelier-chaumont-de, and . Galaizière, , pp.441-460, 1936.

. Santesson, Ett herbariumfrän 1719, samladt of Casten Rönnow i trakten of Göteborg. Klong.Vetenskaps Akademiens Förhandlingar,Stockolm. 1899, p.800

S. Radio, Den bortglömda blomskatten-om ett herbarium från 1700-talet-Vetandets värld, 2017.

, Unika växter blir digitala

. Svd,

. Disponible,

, Unik växtskatt återfunnen

. Svd, Uppsala medicinhistoriska förening

, 6h en hiver ; il fait ses dévotions, boit une tasse de thé ou de bouillon (blanc), puis fume sa pipe. « sa bonne grande pipe à l'allemande, reprise maintes fois dans la journée, que le visiteur lui voit en main, assis dans son fauteuil, et le paysan, dans sa voiture découverte, lorsqu'il parcourt les environs : aux délices de laquelle, à Versailles, il s'avise d'entraîner son petit-fils le Dauphin » Il s'habille aidé de son premier valet de chambre de service, secondé par trois à cinq valets de chambre ordinaires, son perruquier qui lui est attitré, La journée type du roi Stanislas Le duc-roi se lève à 5h du matin en été, vol.1

. Reine-de-france, . Qu'à-ses-petits-enfants-;-À-hulin, and . Le-ministre-en-cour-de-france, Il reçoit en entretien le chancelier avant les conseils d'État et des finances. Il accorde des audiences aux gens du peuple lorrain, aux visiteurs de passage, artistes, représentants d'États, chefs d'État. À 10h30, il se rend à la chapelle pour assister à deux messes. Venait ensuite l'heure du repas, quelques fois les messes étaient dites plus tôt pour avancer l'heure du dîner, ce qui a valu à Stanislas la boutade de son chancelier « Sire, si vous continuez, vous finirez par dîner la veille ! » À sa table étaient conviés les grands officiers, les dames d'honneur, les hôtes de qualité (16 à 25 couverts) ; y étaient servis des mets polonais, beaucoup de volailles et du gibier, d'énormes pâtés (d'où pouvait sortir Bébé, son nain), des crudités, des melons, des sucreries. Stanislas raffole des sucreries, si bien que pour confectionner entremets, crèmes, sirops, liqueurs, etc., il ne fallait pas moins d'un contrôleur, un chef (dit confiseur et distillateur du roi), six aides et deux garçons. Bien que gros mangeur, il ne s'attarde pas à table. Le repas est accompagné par l'orchestre royal sauf le vendredi. L'après-midi, il chasse, puis il se rend à son cabinet : il joue de la flûte (comme Frédéric II), fait des pastels (élève de Lundberg), se penche sur des projets architecturaux, invente de nouveaux outils ou instruments : une charrue ; un véhicule à trois roues dont il fera une bien mauvaise expérience quand revenant d'une visite à sa fille, entre Saint-Dizier et Saurupt, sa voiture verse dans le fossé. Il a certainement été examiné par Rönnow sur place.À son retour, le mercredi à 7h (7 septembre1757) , il arrive à Commercy en bonne santé. Il lit où se fait faire la lecture, il écrit. Sur le soir, dans une cour où officiellement, on ne soupe pas (comme s'en plaignait Voltaire), place aux divertissements : concerts et spectacles donnés sur la terrasse ou dans les appartements. Quand il n'y a aucune festivité d'organiser, Stanislas se montre au grand salon d'assemblée où on y joue, il s'entretient avec ses invités ou bien il se rend chez ses cousines et maîtresses. À 21h30-22h, Stanislas est couché : il s'entoure de ses serviteurs préférés et discute, à son chancelier de la Galaizière pour se tenir informé des décisions prises pour la Lorraine par le royaume de France ; aux souverains, aux hommes d'État, à maints personnages qu'il a connus au cours de ses aventures, à des amis, à des familiers, à d'anciens partisans de Pologne. Son intendant aulique

, Annexe 2 : l'ordre royal de l'Étoile Polaire

. Le-roi-frédéric-i-de-suède, L'ordre royal de l'étoile Polaire est un ordre suédois destiné aux ministres, aux ambassadeurs, aux magistrats, aux savants, aux littérateurs et aux artistes. Actuellement, l'ordre est maintenant distribué uniquement aux membres de la Maison royale suédoise, ainsi qu'à des citoyens étrangers ou des apatrides qui ont fait des efforts personnels pour la

L. 'insigne-est-une-croix-d, or à huit pointes, émaillée de blanc, ayant au centre un médaillon d'azur qui porte une étoile polaire et la devise : Nescit occasum (qui ne décline jamais ; qui ne se couche jamais-en parlant d'un astre). Cette croix est surmontée d

, de face, la tête légèrement tourné vers la droite, coiffé d'une perruque sur un fond couleur ciel, d'une écharpe blanche, un gilet gris et un pardessus en velours violet-gris, l'étoile de l'ordre Polaire en boutonnière. Pastel de forme ovale de 54x42cm, en couleur, d'après la description faite, Rönnow a les yeux bleus, Annexe, vol.4

, Une reproduction miniature a été faite par 1793 par le graveur Akrel Fréderic. L'estampe est conservé dans le musée du château de Versailles

, Sous le portrait de Rönnow sont reproduites ses armes et l'inscription : « Casten Rönnow Reg

. Annexe-casten-rönnow, , pp.1700-1787

, Ljungberger, représentant Casten Rönnow en buste de profil, coiffé d'une perruque,vêtu d'une écharpe, d'une veste

, OEuvre non datée, postérieure à 1766, date à laquelle Rönnow fut nommé chevalier de l'ordre Royal de l'Étoile Polaire

, Portrait en entier de Rönnow âgé, assis, assoupi dans un fauteuil

, Casten Rönnow, archiatre, vol.8, pp.1700-1787

. .. Stanislas,

.. .. Les-débuts-de-la-vie-de-rönnow-sous-stanislas,

. , 3.1.La santé de Stanislas : son souverain patient

.. .. Rönnow,

. , 1.1.Une institution médicale en Lorraine : la faculté de médecine de Pont-à-Mousson ........30 3.1.2.L'organisation de la médecine et de la chirurgie

. Rönnow and .. .. Le-collège-royal, 3.2.La relation entre Rönnow et le secrétaire perpétuel, pp.31-34

. Rönnow and .. .. Du-collège-royal, 4.1.2.L'union du Collège royal et de la Communauté des maîtres chirurgiens et de celle des apothicaires

L. Faculté-de-pont-À-mousson and .. .. Les-lettres, Les médecins stipendiés (30,36,38,39)

.. .. Le-collège-royal,

L. Mort-du-roi-stanislas and .. .. , 1.L' Accident, les derniers jours de Stanislas

.. .. Le, , vol.87

.. .. La-vie-de-rönnow-après-stanislas,

:. Rönnow and ?. .. , 103 6.3.Rönnow, illustre homme reconnu par ses contemporains

A. .. Rönnow,

. Rönnow, sa maîtrise des langues et son style littéraire

U. H. Rönnow, , p.120

, Annexes???????????????????????????????????126 Annexe 1 : La journée type du Roi Stanislas????????????????????, p.127

, Annexe 2 : L'ordre royal de l'Étoile Polaire?????????????????????, vol.128

, Annexe 3 : Plan du Jardin Botanique???????????????????????, p.129

, Annexe 4 : Illustrations de Rönnow???????????????????????, p.130

, Annexe 5 : Lettres de Rönnow?????????????????????????, p.132

R. De and L. A. Thèse-casten-rönnow, médecin luthérien d'origine suédoise, pp.1700-1787

, Rönnow débute jeune une carrière de chirurgien militaire

, Rönnow est un fervent défenseur de cette institution et de la Médecine en général. Il prend part dans tous les conflits et toutes les difficultés que rencontre le Collège royal, jouant le rôle d'intermédiaire entre le pouvoir représenté en les personnes de Stanislas et du chancelier de la Galaizière et le Collège royal présidé par son ami Bagard, dont le secrétaire perpétuel est son ami Gormand. En fin stratège, Rönnow conseille en tout temps ses deux confrères pour que le Collège sorte grandi de toutes ces tracasseries. La principale source d'information, preuve de l'implication de Rönnow dans cette Académie, est dans ses écrits. Les lettres adressées au président et au secrétaire perpétuel du Collège Royal couvrent une période de quinze années : de 1752, année de la fondation du Collège royal, à 1766, année de la mort de Stanislas. Ses lettres sont aussi le reflet de sa personnalité. C'est un homme intelligent, ambitieux, altruiste,loyal, fin stratège, passionné : il a voué sa vie à son travail, à élever la médecine à son plus haut point, à la défendre ardemment en toute circonstance, Puis il décide d'étudier la médecine, science qui l'amène à voyager dans différents pays pour s'établir finalement en France. En 1734, Rönnow se met au service du Roi de Pologne et l'accompagne de Koenigsberg à Lunéville où Stanislas prend possession des duchés. Rönnow est aussitôt nommé confident intime du roi et est en charge de l'administration médicale des duchés. Évoluant discrètement dans la cour de Lunéville, la cour « des lumières », il est amené à soigner des hôtes de conséquence : Louis XV, Mme du Châtelet

, Après le décès de Stanislas, Rönnow reste peu de temps en Lorraine désormais française. Il retourne en Suède et fréquente la famille royale, qui l'a anobli et fait chevalier de l'ordre Polaire lorsqu'il était archiatre du roi Stanislas. Il est élu président de l'académie royale des sciences de Stockholm de 1768 à 1774, il est membre d'autres sociétés et académies. Il garde ce même intérêt pour les sciences et la médecine. Il meurt le 5 mai 1787, sans héritier. Il légua la plus grande partie de ses biens à des établissements scientifiques : la faculté de médecine d'Uppsala, les hôpitaux de Stockholm et de Göteborg, la maison d'enfants des francs-maçons de Stockholm, un illustre homme de son temps, qui s'intéresse à tous les domaines des sciences dans ce siècle des Lumières ; un homme prestigieux reconnu par ses pairs comme le prouve cette thèse qui lui est dédiée en 1761. Stanislas

T. En-anglais, Casten RÖNNOW, First Doctor and confidant of King Stanislas : his story from his letters

M. Clés-:-casten-rönnow, Stanislas roi de Pologne