B. A. On-consultera-sur-ce-thème-uspenskij, « Car' i Bog. Semioti?eskie aspekty sakralizacii monarkha v Rossii, op. cit, vol.1, pp.110-218

, Mandzain Marie-José, Images, Icônes, Economie. Les sources byzantines de l'imaginaire contemporain, vol.248, 1997.

F. M. Dostoevskij, . Zapiski, and . Doma, communion entre deux être, mais se traduit uniquement en termes de soumission et de possession : « Mais en devenant l'épouse qui m'a été prédestinée, sois obéissante, [?] et, en te soumettant à moi, recherche mon amour ? S'il n'en est pas ainsi, alors tremble et prends garde ». Ksenja qui se veut fidèle au prince Georgij, repousse ces avances, en répliquant : « Georgij ne pense pas ainsi des femmes, Polnoe sobranie so?inenij, Leningrad, éd. Nauka, vol.4, p.71, 1927.

«. Le and . Samozvanec, Posséder le nom d'emprunt, la couronne et le trône usurpés, la jeune princesse soustraite à son fiancé. Dimitrij n'aime ni son pays, ni son peuple. Il n'aime pas non Ksenja qu'il veut prendre de force. Il ne peut éprouver d'amour que pour sa propre personnalité, vol.7

, Cela ne fait que retarder l'accomplissement d'un destin qui semble incontournable. Le recours au suicide s'impose comme « l'unique libération possible ». A la fin de la tragédie, Dimitrij se suicide, commettait ainsi un troisième et dernier sacrilège. Il tue son Double, lui adressant cette dernière exhortation, comme une véritable formule de malédiction : « Pars, mon âme, en enfer et sois y enfermée pour l'éternité, Seul un sursaut semble empêcher Dimitrij de passer à l'acte : « Si j'eusse été moins ambitieux, il y a longtemps que Dimitrij aurait tué Dimitrij » (IV, 1), p.33

, Comme nous l'avons vu, la leçon que Sumarokov voulait donner dans sa tragédie Dimitrij Samozvanec se situait à deux niveaux, l'un politique, l'autre philosophique, Le mythe de l'imposture semble donc bien intimement lié au thème du Double, si fréquent dans la littérature russe

O. Rank, D. Juan, and L. Double, Etudes psychanalytiques, p.86, 1973.

. Idem, , p.109