, Autres Temps. Cahiers d'éthique sociale et politique. N°69, pp.64-75, 2001.
La laïcité dans l'arène médiatique. Cartographie d'une controverse sociale INA Editions, collection "Médias essais, 2015. ,
, Comité Interministériel de prévention de la délinquance, mars, 2016.
, Rapport d'information du Sénat sur les collectivités territoriales et la prévention de la radicalisation, 2017.
Université de Lorraine propose un diplôme universitaire « Religions, laïcité et inclusion sociale ». L'Université Paris Sud a également mis en place un Diplôme Universitaire « République & religions. Droit -Sociétés -Religions », en coopération l 'IESR (Institut Européen en Sciences des Religions), qui s'adresse à un public très large ,
, en l'articulant à leurs textes et à leur enseignement. C'est particulièrement vrai pour l'Eglise catholique : « La personne humaine et la reconnaissance de sa dignité sont au centre de la pensée sociale mais aussi de toute la pensée morale de l'Eglise 2 ». La Constitution pastorale Gaudium et Spes développe une conception de la dignité humaine qui sert de trame à toute la doctrine sociale de l'Eglise, tout en précisant que cette conception a une valeur universelle : « Croyants et incroyants sont généralement d'accord sur ce point : tout sur terre doit être ordonné à l'homme comme à son centre et à son sommet 3 . La lecture chrétienne de la dignité humaine rattache cette vision de la personne humaine, inaliénable, au thème biblique de la création de l'homme à l'image de Dieu : « la notion de personne acquiert une dimension théologique parce qu'elle est appliquée à la fois à l'homme et à Dieu 4 ». Si cette dimension inaliénable conduit à des implications éthiques controversées, justifiant l'opposition à des enjeux bioéthiques, dont certains peuvent être en lien avec l'action médicosociale (par exemple, la question de la fin de vie), elle intervient aussi dans les questions de justice économique et sociale : non-discrimination des personnes, prise en compte et respect de chacun quelles que soient ses réussites : « Toute forme de discrimination touchant les droits fondamentaux de la personne, qu'elle soit sociale ou culturelle, qu'elle soit fondée sur le sexe, la race, la couleur de la peau, la condition sociale, la langue ou la religion, Strasbourg) propose une formation intitulée « Laïcité et fait religieux dans les ESMS en trois modules représentant 6 journées de formation. L'IRTS (institut Régional du travail social) des Hauts de France propose en ligne un « Parcours Laïcité et faits religieux » conçu pour outiller les acteurs et le public sur des sujets complexes liés à des problèmes de cohésion nationale et dans les traditions religieuses 1 , au point qu'elles revendiquent une forme de primauté de la notion
,
, Peut-on conjuguer ensemble fait religieux et laïcité dans l'espace particulier de l'action médicosociale ? La référence à la dignité humaine peut-elle être le socle commun d'une réflexion sur la place du religieux dans les établissements médicosociaux ? Quels compromis peut-on mettre en oeuvre ?
Archéologie de la notion de dignité humaine, pp.13-50, 2005. ,
Dignité de la personne humaine, Doctrine sociale de l'Eglise, CERAS, recherche et action sociale ,
, , pp.37-52
, GS, vol.29
,
« Face à la tension, entre droits de l'homme et religion, quelle éthique universelle ? Réflexions sur un au-delà problématique de la laïcité », Recherches de Science Religieuse, pp.61-74, 2007. ,
, Dans les autres secteurs, ce sont les répondants de sexe féminin qui sont majoritaires, avec des proportions allant de la moitié pour le secteur des personnes âgées, jusqu'à 80% pour le secteur de l'aide sociale à l'enfance. A noter également que les répondants de sexe féminins sont largement majoritaires dans le secteur de l'insertion et de la réinsertion adultes
, Un fait religieux, comme tous les faits, se constate et s'impose à tous. Il ne préjuge ni de sa nature, ni du statut moral ou philosophique à lui accorder. Il ne privilégie aucune religion particulière. Un fait religieux se produit sous différentes formes (on parle de manifestation des faits religieux) et s'observe, L'expression "fait religieux" s'est imposée depuis quelques années dans le vocabulaire scientifique et public
, 88% des répondants estiment que les manifestations des faits religieux sont rares dans leur établissement, soit moins d'une fois par an. Ce pourcentage est supérieur à celui constaté dans l'enquête de l'Institut
, Alors que depuis 2013 les précédentes enquêtes avaient révélé la progression puis la banalisation du fait religieux au travail, l'étude 2017 livre un enseignement de taille. Pour la première fois, l'observation « quantitative » du fait religieux ne progresse pas. La part des salariés interrogés qui, Enquête réalisée entre avril et juin 2016 sur la base d'un questionnaire en ligne conduit auprès de 1405 salariés exerçant pour la plupart (61%) des fonctions d'encadrement, 2017.
, Les répondants de sexe masculin ont manifestement une perception plus pessimiste de la fréquence de manifestation des faits religieux : 32 %, contre 19,5% pour les femmes considèrent que les faits religieux se manifestent régulièrement (plusieurs fois par an) dans leur établissement
, 5% des répondants ne se positionnent pas. Seuls 13,3% estiment que les manifestations ont été plus nombreuses. Cette proportion monte à 15,8% pour le secteur de l'insertion et de la réinsertion des adultes. Aucun répondant ne pense qu'elles ont été moins nombreuses, 2% des répondants, ces manifestations ont été aussi nombreuses en 2016 que les deux années précédentes, vol.59
insertion et la réinsertion des adultes, et des personnes âgées, que les scores sont les plus élevés, de respectivement 78, p.8 ,
situations où vous avez été amené à composer avec les règles pour résoudre les difficultés liées à la manifestation des faits religieux ? » La réponse à cette question est à prendre avec précaution, dans la mesure où l'aménagement des règles suppose que celles-ci ,
, C'est sur les repas que les compromis avec les règles sont les plus fréquentes : 26,1% des répondants estiment que les repas sont des situations où ils ont été amenés à composer avec les règles, loin devant les autres situations
, Ce pourcentage est très inférieur à celui constaté dans l'enquête de la DGCS (56 % des établissements adaptent les repas pour permettre des choix en fonction des prescriptions religieuses)