, On se reportera notamment à l'article critique : Fernando Vidal, « La neuroesthétique, un esthétisme scientiste, Revue d'Histoire des Sciences Humaines, vol.25, pp.239-264, 2011.

, Cette critique peut notamment être formulée à l'égard de certains travaux de Semir Zeki qui cherchaient à naturaliser le libre jeu des facultés décrits par Kant, travaux qui ne prenaient pas en compte la position de ce même philosophe proposant de penser le beau indépendamment notamment de l'agréable ou du sublime. Voir Semir Zeki, H. Kawabata, Neural correlates of beauty, pp.2-5

A. R. Voir and . Damasio, Si de nombreux travaux étudient la reconnaissance de l'émotion par le prisme de la posture corporelle c'est bien parce que l'émotion se définit comme une mise en mouvement (le fameux ex-movere) : contraindre un individu à l'immobilité pour étudier une émotion court alors le risque de la modifier, 120-129. L'idée n'est pas de dire que l'immobilité inhiberait les émotions, pp.60-65, 2005.

Z. Semir and I. Tomohiro, Toward A Brain-Based Theory of Beauty, PLoS ONE, 2011.

E. Kant, Critique de la faculté de juger, op. cit., § 29. Voir notamment le dernier alinéa du paragraphe pour la formulation d'une distinction entre sublime et psychologie empirique

, Kant émet cette position en 1786, donc avant la date généralement considérée comme marquant le début de la psychologie comme discipline. Voir Emmanuel Kant, Premiers principes métaphysiques de la science de la nature

R. S. Harper, Cet article met en avant le laboratoire étasunien de William James dès 1875. Voir encore Nicolas Serge, « Wundt et la fondation en 1879 de son laboratoire, Isis, vol.41, issue.2, pp.133-170, 1950.

, Pour la mise en perspective de cette histoire avec le champ de l'art, voir : Edmond Couchot, La Nature de l'art. Ce que les sciences cognitives nous révèlent sur le plaisir esthétique, Pour une présentation des différents paradigmes des sciences de la cognition, pp.15-32, 1996.

, Il ne faut toutefois pas oublier des entreprises moins récentes, comme celle, ne cherchant certes pas à rendre compte de l'art de son époque, que l'on peut trouver chez Pierre Francès. Voir son ouvrage : Robert Francès, 1968.

, Pour une des dernières publications issues de telles rencontres interdisciplinaires, voir notamment : Zoï Kapoula et Marine Vernet (dir.), Aesthetics and Neurosciences, 2016.

, Pour un article distinguant beauté, art et perception dans un contexte de neuroesthétique, vol.11, 2013.

, Il faut par ailleurs admettre que l'essor des neurosciences cognitives force à nuancer ce type de distinctions utilisant naïvement l'opposition entre sensible et intelligible. Choisir de définir les disciplines au regard de ces nouvelles hypothèses ne séparant plus qualitativement sensible et intelligible mènerait à une refonte totale de l'esthétique comme discipline. Il reste aussi possible de conserver cette distinction qui, si elle n'est pas juste d'un point de vue scientifique prenant la cognition comme objet

, Du fait des applications que ce champ peut avoir au regard de la création contemporaine, certaines formations diplômantes en font leur spécificité. Par exemple, le MSc en psychologie des arts, neuroesthétique et créativité, qui a ouvert à Goldsmiths, Sur la relation entre sciences cognitives et création artistique, on pourra notamment consulter la deuxième partie de l'ouvrage : Mario Borillo (dir.), 2005.

. Voir-notamment-:-timothy, «. Binkley, and . Pièce, Esthétique et poétique, pp.33-66, 1992.

R. Shusterman, The end of aesthetic experience, The Journal of Aesthetics and Art Criticism, pp.29-41, 1997.

J. Schaeffer, A. Paris, and P. , , 2000.

, Pour l'argumentation de cette position, pp.43-45

, Une histoire de la constitution de l'esthétique au xviii siècle menée avec cette hypothèse serait sans doute intéressante à élaborer

, Pour le premier côté, on pourra lire les articles et ouvrages inspirés par le texte inaugural de 1995 écrit par Hal Foster au sujet du tournant ethnographique : Hal Foster, Il est intéressant d'avoir à l'esprit que ce constat est salué d'un côté et davantage déploré d'un autre, pp.302-309, 2019.

, Si l'esthétique n'est p lus pertinente pour toutes les oeuvres, elle le reste tout de même pour certaines. Voir par exemple : Marianne Massin, Expérience esthétique et art contemporain, 2013.

, Et c'est d'ailleurs précisément ce qui permet de supposer le cas de personnes ayant l'impression que le film les manipule

, Embodied Simulation. Its Bearing on Aesthetic Experience and the Dialogue Between Neuroscience and the Humanities, Cette voie est notamment celle empruntée dans les publications récentes de Vittorio Gallese, vol.41, pp.113-127, 2019.

F. Nietzsche, « Incursions d'un inactuel, pp.19-23, 2005.

, Parmi les pratiques absentes figure le cinéma. Pour combler cette lacune, voir par exemple : Laurent Juiller, Cinéma et Cognition, 2002.

, On pourra par exemple lire : Richard Shusterman, British Journal of Aesthetics, vol.45, 2005.

. Sur-l'afforance, J. James, R. Gibson-;-dans, J. Shaw, and . Bransford, Dans le champ de l'esthétique, voir : Edmond Couchot, « La boucle action-perception-action dans la réception esthétique interactive », revue Proteus, dossier sur le spectateur face à l'art interactif, pp.27-34, 1977.

. Voir-vittorio-gallese, et, son écho au regard de l'expérience esthétique, dans Vittorio Gallese & Freedberg, "Motion, emotion and empathy in esthetic experience, The Roots of Empathy: The Shared Manifold Hypothesis and the Neural Basis of Intersubjectivity, vol.36, pp.197-203, 2003.

. Voir-notamment-:-raymond, L. Bellour, . Corps, . Hypnoses, and P. O. Paris, S'il est vrai que l'étude porte essentiellement sur le cinéma, 2009.

, En parallèle des mouvements en art -et en « non-art » -défendant cette idée, le pragmatisme a grandement participé à sa théorisation. Pour la formulation de la notion d'expérience dans le champ de l'esthétique, voir John Dewey, L'Art comme expérience, pp.80-114, 2010.