Sports d'endurance et nutrition : macro ou micronutriments ?
Résumé
La pratique des sports d'endurance explose en France. Ce phénomène est multifactoriel, notamment par l'envie de se dépasser et l'exploration de ses propres limites dans lesquelles la notion de défi tient une place forte. La préparation à ce type d'épreuve est complexe et contraignante. L'athlète s'imposera un entraînement plus ou moins dur dans le but de « performer », ou simplement de se faire plaisir. Au sein de ce type d'épreuve, la dépense énergétique est fonction de la durée et de l'intensité de l'effort, et peut varier de quelques centaines de calories à plusieurs milliers. À cet effet, la nutrition est primordiale afin d'optimiser au maximum les capacités de chacun. Elle fait partie du quotidien à l'approche de l'échéance sportive. Le sportif peut augmenter ses réserves énergétiques, et ce, grâce à un régime adapté. Lors de l'épreuve, les glucides ingérés sont utilisés préférentiellement pour produire de l'énergie et permettent de limiter au maximum l'utilisation des réserves glycogéniques. Les quantités optimales de glucides à ingérer sont de 60 à 100 g / h sans dépasser cette limite qui induirait des troubles digestifs. Cependant, la dépense énergétique ne se limite pas uniquement aux seuls macronutriments. Les pertes hydriques et de micronutriments contribuent à la baisse de la performance sportive. La quantité hydrique à consommer recommandée est comprise entre 500 à 800 mL par heure. La dose de produits doit également combler les micronutriments perdus : les oligoéléments et les sels minéraux. Il est nécessaire de trouver la juste balance entre l'ensemble des nutriments afin d'optimiser au maximum sa performance sportive et ainsi établir une stratégie alimentaire adaptée.
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
---|