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Poster Année : 2010

Etude électrochimique de la corrosion en salive artificielle d’alliages dentaires pour armature de prothèse fixée

Résumé

A l’intérieur d’un “bridge” se trouve généralement une armature métallique de soutien, que l’on ne voit pas car cachée par la céramique cosmétique mais qui est très importante pour la résistance mécanique de la prothèse à long terme. Elle est majoritairement composée d’éléments unitaires faits en « alliage parent », assemblés par une brasure « primaire » avant le dépôt et la cuisson de la céramique. Une brasure secondaire est ensuite réalisée pour assembler les éléments de bridge et celle-ci est en service exposée à l’agressivité du milieu buccal, ainsi qu’une petite partie d’alliage parent dans certains cas. La salive contenant de l’oxygène dissous, une détérioration de la brasure secondaire par corrosion peut se produire, ce qui risque d’affaiblir localement la résistance mécanique de l’armature métallique. La connaissance du comportement électrochimique de l’alliage de brasure secondaire (ainsi que de celui de l’alliage parent) dans des solutions représentant la salive humaine permet, au pire d’anticiper certains problèmes cliniques, et au mieux de se rassurer sur le comportement en corrosion des endroits de l’armature les plus exposés. Des mesures électrochimiques classiques ont été réalisées ici sur divers alliages dentaires pour armatures de prothèse, alliages parents ou alliages de brasure secondaire, afin de connaître leur comportement en corrosion dans plusieurs salives artificielles plus ou moins complexes. D’une façon générale ces alliages ne se corrodent pas, ou très peu, en bouche quelque soit l’électrolyte simulant la salive, et les alliages base nickel-chrome, moins coûteux que les alliages contenant des éléments nobles, présentent une résistance à la corrosion proche de celle de ces derniers. Cependant leur faible potentiel à l’abandon par rapport à celui de la brasure qui est préconisée pour leur usage, même si ce dernier est en général (suivant les électrolytes) moins élevé que ceux des autres brasures secondaires, laisse penser que cette vitesse de corrosion peut devenir (guère) plus grande du fait du couplage galvanique avec la brasure si les extrémités d’alliage parent émergent en effet de dessous la céramique cosmétique.
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Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

hal-03668660 , version 1 (15-05-2022)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03668660 , version 1

Citer

Pascal de March, Patrice Berthod. Etude électrochimique de la corrosion en salive artificielle d’alliages dentaires pour armature de prothèse fixée. Matériaux 2010, Oct 2010, Nantes, France. ⟨hal-03668660⟩
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