État des lieux de l’utilisation de la contraception sans hormone chez les étudiantes de l’Université de Lorraine : étude épidémiologique descriptive transversale menée par questionnaire semi-directifs auprès de 466 étudiantes de l’Université de Lorraine de Mars à Avril 2021 - Université de Lorraine Access content directly
Master Thesis Year : 2021

État des lieux de l’utilisation de la contraception sans hormone chez les étudiantes de l’Université de Lorraine : étude épidémiologique descriptive transversale menée par questionnaire semi-directifs auprès de 466 étudiantes de l’Université de Lorraine de Mars à Avril 2021

Lucie Schur
  • Function : Author
  • PersonId : 1193568
  • IdRef : 262484110

Abstract

Introduction : Since women have started to question the pill, this contraceptive containing hormones has faced a continuous decrease in its intake. The « no hormone » generation, composed significantly of students, is seeking hormone-free alternatives. The study aims to describe the different ways of contraception and more specifically the hormones-free ways that are used by the students at the University of Lorraine. Methods : A quantitative study was completed through a semi directive survey. The latter was published on online social networks to reach most of the students of the university. 466 answers were collected. Results : the pill remains the contraceptive method the most used by female students. 76% of them reported side effects related to their contraception. 41 % of the students stated having stopped hormones because of these side effects. Last but not least, 27 % of the students were using natural contraceptive ways: the Pull-out method comes out ahead, followed by the Ogino method and finally the Billings Ovulation method. Conclusion : Although the knowledge and the practice of the female students at the university of Loarrine are generally adapted, progress regarding freedom of choice among the existing contraceptives has to be made. As health professionals, midwives have an important role to play in suggesting alternatives to hormonal contraceptives.
Introduction : Depuis la crise de la pilule, l’utilisation de celle-ci ne cesse de diminuer en France. Les femmes sont de plus en plus méfiantes à l’égard des hormones présentes dans les contraceptifs. Cependant, les alternatives sans hormones ne sont pas nombreuses. Cette génération « no hormone » touche également la population étudiante. L’objectif de l’étude est de décrire les pratiques contraceptives et en particulier les pratiques sans hormones des étudiantes de l’Université de Lorraine. Méthode : Une étude quantitative a été réalisée à partir de questionnaire semi-directif. Ces questionnaires ont été mis en ligne sur les réseaux sociaux afin d’interroger les étudiantes majeures de l’Université de Lorraine. Nous avons récolté 466 réponses Résultat : La pilule reste le moyen de contraception le plus utilisé chez les étudiantes à hauteur de 55,4% d’utilisatrices. 76% des étudiantes déclarent subir les effets secondaires liés à leur contraception. 41% des étudiantes déclare avoir arrêté les hormones à cause de ces effets secondaires. On recense 27% d’étudiantes utilisant une méthode naturelle : le retrait arrive en tête, puis la méthode Ogino et enfin l’observance de la glaire. Conclusion : Bien que les connaissances et les pratiques des étudiantes de l’Université de Lorraine soient globalement adaptées, des améliorations restent à apporter quant à leur libre choix de la contraception. En tant que professionnel de santé, les sages-femmes ont un rôle à jouer afin de proposer des alternatives aux contraceptifs hormonaux
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hal-03870500 , version 1 (24-11-2022)

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  • HAL Id : hal-03870500 , version 1

Cite

Lucie Schur. État des lieux de l’utilisation de la contraception sans hormone chez les étudiantes de l’Université de Lorraine : étude épidémiologique descriptive transversale menée par questionnaire semi-directifs auprès de 466 étudiantes de l’Université de Lorraine de Mars à Avril 2021. Médecine humaine et pathologie. 2021. ⟨hal-03870500⟩
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