Impact du cursus maïeutique sur la santé sexuelle et reproductive des étudiantes sages-femmes de l’université de Lorraine : étude comparative des étudiantes en maïeutique et étudiantes en filières de santé réalisée du 10 mars au 1er juillet 2020
Abstract
INTRODUCTION : Durant leur formation, les étudiantes sages-femmes acquièrent de nombreuses connaissances sur la femme et sa santé. Elles constituent cependant une filière adoptant des rythmes particuliers (rythmes inverses, alternance stage-cours etc..). L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact du cursus maïeutique sur la santé sexuelle et reproductive des étudiantes sages-femmes de l’université de Lorraine MÉTHODES : Il s’agissait d’une étude descriptive, comparative et transversale. Nous avions choisi de comparer les données des étudiantes sages-femmes de l’université de Lorraine a celles des étudiantes des autres filières de sante a niveau d’études équivalent, à savoir les étudiantes en 3eme et 4eme année post-PACES de medecine, pharmacie, odontologie et kiné/ergothérapie. Les données ont été recueillies par questionnaires réalisés sur GoogleForm puis analysées avec la version 7.2.2.16 du logiciel Epiinfo. Sur 333 questionnaires reçus, 150 ont été tires au sort de façon équitable au sein de chaque filière pour pouvoir être analyses et compares. RÉSULTATS : Les étudiantes en maïeutique avaient plus recours au praticien sage-femme pour leur suivi gynécologique, en effet elles étaient 63% à avoir choisi ce professionnel (ce taux allait de 14,3% a 25% dans les autres filières). Elles semblaient utiliser des moyens de contraceptions différents, puisqu’elles étaient 34% a avoir choisi le dispositif intra-uterin comme moyen de contraception (le taux variait de 7,7% a 19,2% dans les autres filières). CONCLUSION : Le cursus maïeutique semble influencer la sante de ses étudiantes de part un niveau de connaissances important, avec un choix de professionnel plus varie ainsi que des méthodes contraceptives moins stéreotypées. La spécificité de ce cursus ne parait pas impacter négativement la santé sexuelle et reproductive des ESF.
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