Quality of life according to length of stay and other criteria in 8 nursing home from Meuse and Loir-et-Cher, a multi-centric observational study
Évaluation de la qualité de vie dans 8 EHPAD de Meuse et du Loir-et-Cher, selon la durée de placement et autres variables
Abstract
OBJECTIF : Évaluer la qualité de vie de la population gériatrique rurale et urbaine, en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes privés à but lucratif et publics, issus de 2 départements (le Loir-et-Cher et la Meuse), avec une échelle multidimensionnelle le SF-36, selon leur durée de séjour en établissement en EHPAD et autres déterminants. MATÉRIELS ET MÉTHODES : Étude observationnelle descriptive multicentrique (8 EHPAD de Meuse et du Loir-et-Cher) concernant des résidents présents entre juillet 2020 et février 2021, respectant un MMSE > 20/30. Le recueil des données s’est fait à travers un questionnaire de qualité de vie standardisé intitulé SF-36, validé en Français dans sa version 1.3 et un recueil de données administratives complémentaires. RÉSULTATS : Aucune différence significative n’a été trouvée entre le score de qualité de vie physique (PCS = 38/100, p=0.364) et psychique (MCS = 47.4/100, p=0.853) selon la durée de séjour pour les 111 résidents des 8 EHPAD. La qualité de vie des célibataires dans la dimension « vitalité » est significativement meilleure que celle des résidents en couple. (p= 0.032). La dépendance évaluée par le GIR avait un lien significatif avec la limitation des activités physiques (p<0.001). Avec l’avancé en âge le score de qualité de vie diminue dans les dimensions « santé psychique », « limitations dues à un état psychique » et « score résumé psychique » (p=0.04). Nos données ne montrent pas de différences significatives de qualité de vie en fonction du sexe, du niveau d’éducation, de l’origine, selon la personne à l’origine de la décision d’entrer en EHPAD, du statut de l’établissement, de la sensation d’isolement. CONCLUSION : L’évaluation de la qualité de vie via le questionnaire SF36 des résidents en EHPAD ne montre pas de différence significative selon la durée de placement. La qualité de vie diminuerait avec l’âge, notamment au niveau psychique. Être en couple au contraire serait protecteur.