Conference Papers Year : 2024

The introduction of yoga in PE in France: an innovation? what are the controversies?

La scolarisation du yoga en EPS en France : une innovation ? quelles controverses ?

Abstract

In January 2019, PE in France officially includes yoga in the national list of "sports" offered at secondary school. This inclusion may seem self-evident, given the evolution of social practices, and in particular the growing importance in our Western societies of physical practices for well-being. In fact, in 2021, 15% of the working population (or 7.6 million people) practised yoga regularly (Garcia and al, 2023). In France, this integration is in line with recent developments in schools and in the PE discipline: the institutional injunction to promote well-being (Collinet and Delalandre, 2014) and the health of pupils within the school (Salaméro and al, 2024); the development of self-maintenance activities (Combaz and Hoibian, 2009); health concerns about pupils' sedentary lifestyles (Klein, 2015). But does this mean that innovative practices, developing in the schools, are being legitimised by the texts? Is it the legitimisation of an ‘idea that is becoming good’ (Alter, 2010)? Is it a desire to encourage practices in schools? In this paper, we will analyse how this integration into PE programmes in France is received, appropriated and criticised by the various PE actors/teachers. Twelve semi-structured interviews were conducted with a variety of teachers in the PE field: inspectors, STAPS/INSPE trainers, PE teachers and teachers involved in trade unions. An analysis of their comments reveals points of consensus and debate (Schirrer and Paintendre, 2022). Yoga is seen as legitimate in PE because of the well-being it brings to pupils and the knowledge of the body it allows. But it is criticised for not being ‘physical’ enough and for being difficult, if not impossible, to evaluate. In addition, teacher training is considered to be non-existent. Finally, only university or trade-union members criticise yoga as a practice for self-improvement within a neo-liberal logic (Röcke, 2023). Translated with DeepL.com (free version)
En janvier 2019, l’EPS française intègre officiellement le yoga dans la liste nationale des activités proposées au lycée. Cette intégration peut sembler aller de soi, si l’on s’en tient à l’évolution des pratiques sociales de référence, notamment à la place grandissante dans nos sociétés occidentales des pratiques corporelles de bien-être. En effet, en 2021, 15 % de la population active (soit 7,6 millions de personnes) pratique régulièrement le yoga (Garcia et al, 2023). En France, cette intégration concorde avec les évolutions récentes de l’école et de la discipline EPS : injonction institutionnelle au bien-être (Collinet et Delalandre, 2014) et à la santé des élèves au sein de l’école (Salaméro et al, 2024) ; développement des activités d’entretien de soi (Combaz et Hoibian, 2009) ; préoccupations sanitaires autour de la sédentarité des élèves (Klein, 2015). Mais s’agit-il d’une légitimation par les textes de pratiques innovantes qui se développent sur le terrain ? La légitimation d’une « idée qui devient bonne » (Alter, 2010) ? S’agit-il d’une volonté d’impulser des pratiques sur le terrain ? Dans cette communication, nous analyserons comment cette intégration dans les programmes EPS en France est réceptionnée, appropriée, critiquée par les différent·es acteurs/trices de l’EPS. Douze entretiens semi-dirigés ont été réalisés avec une diversité d’acteurs/trices de la discipline : corps d’inspection, formateurs/trices en STAPS/INSPE, enseignant·es d’EPS, enseignant·es impliqué·es dans le monde syndical. L’analyse de leurs propos révèle des points de consensus et de débats (Schirrer et Paintendre, 2022). Le yoga apparaît légitime en EPS pour le bien-être qu’il procure aux élèves et la connaissance de son corps qu’il autorise. Mais il est critiqué car il ne serait pas assez « physique » et difficile, voire impossible à évaluer. De plus, la formation des enseignant·es est jugée inexistante. Enfin, seul·es les acteurs/trices universitaires ou syndiqué·es formulent une critique du yoga comme pratique d’optimisation de soi dans une logique néo-libérale (Röcke, 2023).
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Dates and versions

hal-04681611 , version 1 (29-08-2024)

Identifiers

  • HAL Id : hal-04681611 , version 1

Cite

Mary Schirrer, Aline Paintendre. The introduction of yoga in PE in France: an innovation? what are the controversies?. Innovations dans les pratiques d’intervention en éducation physique et en sport, ARIS, Jul 2024, Lausanne ( CH), Switzerland. ⟨hal-04681611⟩
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