. 3ot-légende-que-pierre-'adversaire, M. In, and P. , AÂtwrir à I/erdun. Tallandier, Paris, 1995" p3A4 Ce que confirne Gerd Krurneich qui ajoute : < "saigner la France" fait partie des stéréotypes politiques et militaires des milieux dirigeants de l'Allemagne depuis 1890 Mythes et réalité de la stratégie allemande de la bataille de Verdun>, p.21, in (]uerres mondiale,ç et conflits conlemporains . << Verdun. 80" anniversaire >>, p 17-29. L'idé* selon laquelle << I'abjectif de l'attaque contre Verdun n'était pas de prendre çette forteresse mais de la menacer [-] dans le but de "saigner à blanc" l'armée française > {selon l'expression rnême de Faii{enhayn} est pûurtant encûre déveioppée par certains historiens allemands. CTI PETER, lVolfgang '. <<La bataille de Verdun Aspect allemand >>, p.g7Il s'agirait nrêrne de faire plier les Français pour battre les Anglais. Idée développée par WERTH, Gennan , I/erdun, Die Sthlacht und $er Mythos. Gustav Lùbbe Yerlag, Bergisch Gladbach, 1979. Néanmoins, ni Falkentrayn ni aucun r28 Les mutineries de 1917 restent un sujet très peu traité dans l"historiographie de ia Première Guerre mondiale et qui est surtout l'otrjet d'avis divergents des historiens quant à sa façon de l'aborder. Guy Pédroncini a été le premier (et pendant longternps le seul) à avcir accès aux archives de l'Arrnée française. Cf PEDRONCINI, Guy. Ies mutineries de 1917, suite aux commémorations des 80 ans de la Grande Guerre {et de la polérnique lancée par les propos du Premier Ministre français Lionel Jospin) que I'accôs aux archives a été facllité relançant I'historiographie de cette période sombre de la Première Guerre mondiaÏe. Cf. à ce prûpûs ûFFENSTADT, Nicolas . Les.fusillés de la Çrsnde {.}uerre et lct mémoire collective BECKER, Jean-Jacques : 19l7 en Europe" L'snntie impassihle. op. cit.. p.74. La déception causée par l'échec de l'offensive fut à la hauteur de ce qu'en étaient les attentes. Un profond marasme politico-sociai canduit les gouvernements français et britannique ainsi Z.lû, pp.97-98, 1983.