. Fnsuite, 14 mai 1!)89 et 1 er avril 1990, Le Journal du Dimanche propose, isolément, deux papiers mettant en avant I'amitié liant

. Comme-nous-tous, Un homme ne s'appartient plus lorsqu'il passe de lbmbre à la lumière, de I'intime aux médias. Par hasard, par choix ou par faute n (' Fragllités ', in Iz Monde ,9 mars, p.14, 1989.

. Cf, papiers intitulés : n Solutré : I'escalade de petites phrases) et n La face cachée de ' I)leu t I 1 I ?l awil, 1990.

C. Titrés, Le fantôme de Roger -Patrlce Pelat

M. Février-l993, Pas un scul présldent avant mol nra pensé à organiser la lutte contre I'alfairisme Impuittance n (in I-c Monde,2l et22 février t993, p 6 ), PRET BEREGOVOY : tn O 9o qul pèee très lourd '(inFratrce Soirp7 ), n Le Juge Jean ' Plerre doft garder le dossler Pelat, pp.2-993, 1993.

. Nous, Il est ensuite question de son ami, Fatrice Felat, inculff de délit d'initié et auteur du prêt mns intérêt fait à Pierre Bérégovoy. François Mitterrand : ' Me reprochez -vous undélitd'anitié?Qu'ai-jeàvoiravectoutcela?Pourquoimeposez-vouslaquestion?'Ildéclare qu'il est'lepremier( président) àavoirpenséàorganiserlaluttecontrel'affairisme, Les Françals demandent des comptes à Mltterrand ', in L'Hunnnité, pp.2-993

I. Nous-relevons and . Drtns-minute, I-e troisième scandale d'importance est celui que Thierry Jean -Pierre effleure, sans avoir eu le temps de I'approfondir, avec la révélation qu'un ch{uede27O 000 F a été éta;bli par Roger -Patrice PelaL le 16 décembre 1986, à une certaine Anne Pingeot,'relation Ûès proclrc du présidenl de Ia Répubhque'. A cetae affaire incidente, Thierry Jean -Pierre consacre l'une des 63 pages de son rapport, évoquant les liens immobiliers, sous la forme d'une propriété à Gordes dans le Vaucluse, de Mme Pingeot et du chef de l'État n ( n La Juge Jean - Plerre propose I'inculpation de Mitterrand ! ", 12 janviet I994,p3 -4 ), " C'est par unchèque de /70 000 F, établi à lbrdre de celle -ci par Roger -Patrice Pelat le 16 décembre, ) a,omme' ulu relation très praelu da président de la Mpubli4ae Fraryois Mittenand '. Cette information, p.44, 1986.

L. Mort-de-françois, D. Grossouvre-'(-inin-crob, and L. Évérument, nDes mémolres. bombe"(inFranceSoir,gavril I99tt,p4)Chagrln d'État "(in FronceSoîr,9avill994, p5) Le braconnler du pouvoir ' ( in I-e Figuo, Cf.lespapiersainsititrés: nLe cercle des amls dlsparus'(infiranceSoirUn cadavre à L'Elysée'(inLeNoweauDétcctive, pp.26-2714, 1991.

. De-plus-reçu-le-juge-thierry-jean-pierre, L. M. Quai-branly, D. De-françois, and . Grossouvrb, les difficultés de ses relations avec François MÉerrand, qui s'étaient détériorées depuis plysieurs mois Il disait rédiger ses Mémoires, qu'il comptait faire publier après le départ du Président de I'Elysée et répondu aux questions du magistrat qui poursuivait son enquête sur les affaires d'un autre ami du hésident : Roger -Fatrice Pelat " ( n Des mémolres -bombe n, in France Soir,9 zvril 1994, p 4 ) En sepûembrc 1993, François de Grossouvre avait été entendu à deux rcprises par le juge Thierry Jean -Piene, dans le cadre de son enquête sur les compt?s de Roger -Patrice PelaÇ proche de François Mitterrand et impliqué dans I'affaire Pechiney n Dès L98/,le consei[er alerae le président, le prévient contre Roger -Fatrioe Pelat et les 'affairilaes de lÉlysée '. Une dispute éclate entre les deux hommes ',' It Pnésident balaie pourtant les accusations de Grossouvre en parlant d' 'obeessions'. Iae conseiller de lbmbre ne désarme pas et rédige une not? détaillée sur les activités de Pelat. Quelques jours après, éclate une nouvelle altercation. Qrc se sont dit les deux hommes, liés pr tant de secrets ? Mystàe. Mais la ruptur? est, semble t -il, consommée ' ( " Le Jour où Groesouvre a pleuré',inI-e JournaldtrDinancre, François de Grossouvre ne cachait pas I'ami mqt en 1989 en pleine 32t hésident à I'encontre de son conseiller. Des articles sont ensuite publiés ponctuellement.I-a relation entre le Président et, pp.2-9, 0199.

L. Croix, U. Événemen, and . Chapeau, Nous notons le choix fait par IzCanardEnchaîne de révéler les confidences de Max Théret selon lesquelles Roger -Patrice Pelat lui aurait conseillé d'acheter des actions Triangle

. Pechiney, Cette mise en cause d'une relation sulfureuse avait, racontait -il, profondément irrité Mtterrand Et le nom de Pelat était revenu en L993 au premier plan, au moment de la évélation du prêt Bérégovoy et du suicide de I'ancien Premier ministre, Lc Canard Etclaîné, 1993.

U. Rescapé-de-l-'affair, E. Pechiney, . De, . Plus, and . Le, François de Grossouvre est entendu par lejuge dlnstnrction à deux reprises : en juillet et septembre 1993 ( voir encadré ) Les proches du président de la République se flaigraent de la diligenoe avec laquelle Franpis de Groesouvre se rend aux convocations du magistrat On préûend également quTl répond m peu trop 'courtoisement'à ses questions Cett? fois, François de Grossouvre est définitivement en disgrâce Un cadawe à L'ElyCe ', in Iz Notmeau Détcctive,l4 avril L994, p 26 -n ). 1 CT.Ies papiers ainsi titrés, Le Tonton fllngué n, vol.13, issue.7, pp.16-22, 1994.

L. Phitippe-alexandre and . Figaro-parle-de, Philippe Alexandne : 'Je nral pas voulu fairc un couP I n,4novembre 1994,p40)EtpvMinute,Roger-Fanice Pelat est'le plus vieil ami de François Mtterrandn, pp.9-11, 1994.

. Cf, les papiers ainsi titrrés : ' Ce qu'écrit Phillppe Alerandre

. Lïnaerventim-ponctuelle-de-minute, le 8 mars 1995, précise également qu'un chèque aété versé parRoger-FaticePelatàAnnePingeot( n La mère de Mozarlne étalt sur écoutes n,p7)

F. Soir, I. Figuo, and L. , Humanité et Le Canard Enclnîne mettent notamment en avant les répercussions négatives, surFrançois Mtterrand, de I'inculpation de son ami 2

L. Cf, . De, and . Grande, Sjanviet iSg6,p4);n L'ombr.e dtune vie '(in14CroixL'Événcment,9 janvier La fausse indifférence à lrargent ' (ir-r Ia Crok L'Evéncment, lO janvier Les repèrcs d'un homme " (jn I'a Croix L'Êvéncment, 10 janvier 1996, p l4), ' De Jarrrac à Jalrnac'(inla.Croix L'Événemenf, lOjanvier 1996,p17);' Un homme d'Etat qui a marqué la fin du siècle'(inL'Hrutwnité,I0janvietl9%,P4);" Ces ' affaires I auxquelles il n'a pas échappé Lrultime r.endez -Yous de Françols Mitterrand, pp.36-66, 1996.

L. Nou and . Illusion, A la libération de Paris ( ci -dessous ), Mtterrand rehouve quelques amis qui lui resteront fidèles -oomme Roger Fatice Pelat ( à droiûe ) au risque de lui créer bien des soucis politiques

P. Pelat and -. , colonelPatrbe' dans la Résisance -meurf Son fantôme, cependant, va continuer è hanaer lÉlysê. Jusquh la fin du second septennat

E. Pierre and . Luidans-lapropriété-solognoae-de-roger-fatice-pelat-'ami-du-pnésident-dans-un-contrat-avec-la-corée-du-nord, En échange de cetûe main -d'oeuvre gracieuse, la société CbC a bénéficié de I'entregent de I La justice paralt cette fois toucher au coeur d'un sysême où passe -droits et copinages sont monnaie ôourantè. François de Grossouvre, qui considérait Pelat comme un affairiste peu scrupuleux, aide le magistra! qui se tnouve ainsi introduit dans le p'remier cercle. Lhffaire ne s'arreb pas là En décryptant les compaes bancaires et la déclaration de la zuccession Pelat, Thierry Jean -Piene tombe en février 1993 sur un chèque d'un million de francs, daté du 18 septembre 1986, et destiné à Pierre Bérégovoy " ( " Les fantômes d'une fln de règnc ',inlcFigaro, ll janvier 1996, p8); "'L'offensive !Ainsi a toujorus fonctionné Mtaerrand face'aux affaires', remarque Jean -Alphonse Richard dans 'I-e Fig?ro', 'aflaircs qui, ûout au long de sa trajectoire politique lbnt effleuré mns parvenir jamais à le briser. Ce fut un jeu subtil, tout employé à couvrir les pnoches -Nucci, Pelat, Bousquet -par qui les nuages arrivent ' n ("Un homme d'État qul a marqué la fln du slècle',inL'Hrutnnitê,10janvier1996, p.4, 1993.

. De-monter-si-groosouvre-Était-toujours-de-ce-monde, Cela lui permet de parler du 11 quai Branly, d'évoquer une bicyclette sous un escalier, de laisser entendre que le casûel de Souzy -la -Briche ne cachait pas que Geng, le cheval turtème Montaldo prébnd ciaer que ce que lui aurait confié un mort, Grossouvre " ( n Le Tonton fllngué ', in lzCanudhcluîné, 13 juillet 1994, p 7 ) ;' François de Grossouvre n'igrrorait rien de I'exisaence d'Anne P. Et pour cause, il habitait lui aussi au I l, quai Branly, jusae un étage au -dessus d'elle, Qui se sert habilement de son cher disparu pour donner quelques coups de pioche dans le mur de la vie privée présidentielle Ces Évélations sont si explosives qu'elles ont depuis la sortie du livre de Jean Montaldo largement dépassé le cadre de nos confrères. Ainsi, le très sérieux Sunday Tirnes

. Grossouvre-se-présentait-lui-même-comme-ie-ministre-de-lavie-privée-de-mtterrand, Depuis 20 ans, dans sa vle une femme et un enfant ! 16 au 22 juillet 199d p25) Crest François de Grossouvrc qul sert de fll conducteur au réclt. Son sulclde à I'Elysée en avrll dernler est d'allleurs la ralson d'êtrc de I'ouvrage. Jean Montaldo I'a gouvent rcncontrd pgur par{er des affaincs du I Palals I n, Montaldo et le t Rol - Solell t', ii Ir Crob L'Evéraenent, p.p lO ), 1994.

*. No, . Pelat-et-gîossowre, . Du, S. Samèreailssi, . De et al., Ce qu'écrit Phlltppe Alexandre Inaerrogé sur lEtat de son patrimoine, quTl voulait public, François Mtterrand a toujours aflirmé avoir vendu en 1916 son terrain de Gordes, dans le Vaucluse. L'information serait exac'ûe s'il n'avait effectué cette trans:rction, d'une part en l9?8, d'aute part au profit justement dânne P..., devenue principale actionnaire et géranûe de la SCI de l,ourdanaud, propriétaire du aenain et de la maison" apês que François de Groasouvre en aura en quelque sorùe porté le relais, assumant durant plusieurs années la gérance de la société Pourquol les Français ont le dnolt de savolr',in.Minute,9novembre I9É Vers lafinde I'année 1992,il prend la décision d'installer Anne et lvfazarine au 11 quai Branly; une annexe du palais dc l'Élysée. Seuls deux hommes sont au courant : Michel Charasse, son conseilleç et François de Grossouvre, I'un de ses meilleurs amis ' ( " t Je vous préccnte ms fllle Enfin, à I'annonce de Pads Matcrr" " selon votre livre, ce second foyer a eu deux poûecûeurs : Farice Pelat et Fmnçois de Grossouvre, Le Nouveut Détective Pelat et Grossouvre assuraient la protectim des deux femmes. Ils étaient au courant du s?ctet du président Graeeouvre était le parrain de la fille du président. Ils assuraient aussi le tutorat matériel et financier de ces deux femmes. lls les mainaenaient dans lbrbit? de la présidence, tout en gBrdant le secîet " ( " UN LME nÉVÈf, pp.2-3, 1994.

U. Démenti-de and G. Kiejman, Nous notons enfin I'annonce faite par L'Humanité d'une future prestation télévisée de François Mtterrand 1. I-a majorité des papiers publiés le 13 septembre se rapportejustement à I'intervention télévisée du chef de IÉtzt2 France Soir, L'Humantité etlz Figaroprésentent les dires et explications donnés sur sa relation avec René Bousquet 3. Nous apprenons, à leur lecture, que François Mtterrand a rencontré une dizaine de fois cet homme qu'il trouve " intéressant n. Nous notons le choix fait par le Président d'employer les verbes " rencontrer ", o connaître ", " voir " plutôt que de parler d'amitié. Et la plupart des journalistes, comme pemréables à ses dires, vont momentanément préférer utiliser les termes de " relation ", de " liens " plutôt que celui d'amitié. Ajoutons que pour justifier sa relation, François Mitterrand rappelle que René Bousquet a été acquitté par la Haute Cour de justice et qu'il a été un homme en vue dans tout Paris. Cet argument est rapporté pat France Soir ( " Les stigrnalss de la maladie o, 13 septembre L994, p 6 ), L'Humanité ( ' François Mitterrand ne regrette pas son passé n, 13 septembre l991,p2 -3) etLeFigaeo ( " François Mitterrand : ' J'ai la conscience tranquille t De plus, le Président insiste sur le fait qu'il a anèté, seraitintervenu dans ce sens à la demande du hésident 1l et 12 septembre l9%l de fréquenter René Bousquet ; année au cours de laquelle est révélé son rôle dans la rafle du 1 " Cetae prestation télévisée du chef de lÉtat inaervient alors que les informations sur ae que fut le comporûem?Nrt de François Mitterrand, avant, pendant et depuis la guerre, ainsi que ses relations avec des hommes comme René Bousquet suscitent émotion et réactions diverses dans le pays FRANçOIS MITTERRAND répond.ra aur qae$ions',12 septembrc, p.18, 1986.

". Fi, !. , and L. |. , Vie privée ne rime Pas glec llÉ. s*, Contraireinent aux apParenoes);"Onn'attendplus,enFtance,dbnchefd'EtatquTlsoitun modèle de vernr.-lvlais la protectim de sa vie privée est nécessairement moins granie que celle de I'homme ordinaire"(" Llberté de la prcese et vle prlvée n,inlzFigaro, Snovembre L994,p2');' A peine lc pésident a -t -il fini d'avaler son dessert que, déjà lne nguF Ae jogrytigtes -co, I 96 peut alore relever les formules suivanûes lci Ptis,2r/lau3Ojanvier1996, pp.8-9

F. Éonne-pôte, . Mitterr, . And, and . L|air-'au-grand-quevilly, Mitaerrad a compris, en un soupir, qull ' transportait sa fmction avec lui '. Alcs pour ne vexèr personne, il y a été, de eon petit discourc, La Ctoix L'bénement, pp.25-44

R. Codetrniers, F. Méfiants-'le-livre-qln, . Trembler, and . Politiques, &ivent alors se conûent?r d? ce jornalisme d'insinuation tendant, d'une oertaine manière, à remplacer le journalime dTnvestigation -" Attention, la vie privée des politiques ne m'intéresse pas ! Sauf quand la dimension privée influence le comportement politique ou crée un dérapage, V.9D, 4 au 10 septembre ?frU3, pp.14-15

. République, Au début du règne, c'était I'ami Pelat qui veillait à son existence matérielle et, par conséquent, s'assurait un certain pouvoir sur Mitterrand. On comprend donc I'ahurissante plaidoirie du chef de t'Éat à la télévision, à vous briser le coeur, lorsque le compagnon de promenade a été mêlé à de juteux trafics d'influence u ( u Où s'arrête leur vie privée n, pp.58-64, 1991.

L. Professionnels-de-la-presse-tendent-aussi-À-vérifier-si-le-comportement, du personnage politique n'est pas inlluencé par ses relations emicales. C'est ainsi que dans I'affaire René Bousquet, ces derniers accusent François Mitterrand d'avoir fait obstacle à I'ouverture d'une procédure judiciaire contre d'anciens hauts fonctionnaires de l'État français pour ' couvrir ' son ami. Invercement, les journalisûes s'autorisent à vérifier si les actions d'amis du Président ne sont pas inlluencées par celui -ci

R. Pelat, parce que bénéficiant de' tuyaux', un nombre important d'actions. Nous avons noté un penchant déclarent ouvertement apporter aux citoyens des informations nécessaires 1, dénoncer les abus et mensonges de celui qui gouverne la France 2 tout en restant en conformité avec les lois et l'éthique 3 En matière de liberté de I'information, la France est I'un des pays les plus avancés de la planète. Nous avons, nous, la possibilité de savoir chaque jour ce qui se passe dans le monde, pour peu que cela nous intéresse. Nos joumalistes ne risquent pas la prison dans le libre exercice de leur métier -(...) n il nous faut aussi garder à I'esprit nos insuffisances, toutes les menaces qui continuent à peser, aujourd'hui, sur notre système d'information. Je fais allusion, évidemment, à la double pression, toujours recommencée, du pouvoir politique et de I'argent sur les médias, La, Croix L'Evénement

. Est-ildegaucheoudedroite, Appuie-t-iltellethèseparrapportàtelle autre? Joue t -il le jeu d'une homme politique ? I-a présentation et hiérarchisation de I'information sont souvent les meilleures mesures du ' parti -pris ' d'un média 4

P. Ce-que and . Matchfait-compnendre-de-la-république, Le Monde ', eb. ) que lvtazarine, la fille de François Mitterrand, n'avait pas participé au vo),age de son père en Afrique du Sud. ' Faris ldaûch ' n'avait pas cru devoir apport?r de précisions dans son numéro de la semaine dernière. Mais puisque les services de lÉysée prennent le risque de démentir la présence effective de la jeune fille dans la délégation officielle, pourquoi nos lect?urs ignoreraient -ils que le compagnon de Mazarine était I'invité du président de la Républiqrae française ? En guise de consolation, p.49, 1994.

. Menê-sur-le-pereonnage-public, En vérité de la presse la plus docile, la plus révércncieuse, disciplinée jusqu'au mutisme qui se puisse tnouver dans le monde, dès lors que la hatù n'est plus Prarfu Il devrait lui etre reoonnaissant, au oontraire, d'avoir respecté la loi du silLnce au risqrae de tahir les devoirs de l'information. Dans quels pays le chef de l'État peut -il être doté d'une famille morganatique, sans se cacher, mais sans que lbpinion publique en soit avertie ? ", décla^re par exemple Denis Jeambar ( " Où s'arrête leur vie privée ', in Iz Point, 5 novembre 1994, p 58 à 61 ) Et concernant les dirigeants des ' Guignols ' de Canal +, Geneviève Jurgensen explique qu'il n leur fut par exemple reproché d'avoir tardé à introduire la marionnette de François Mitterrand : on les soupçonna de complaisance, La vérité est plutôt qu'ils mirent longtemps à trouver le personnage archétypal fort qui puisse représenaer le président de la République auprès de la grenouille appelée 'Dieu'"('L'INSOLENCE EST LEUR METIER',inla Croix L'béncmefi, pp.2-3, 1995.

. Chaque-année, L. Depuis-lçffi, and . Crob, Événenaenl et TéIétwa s'associent pour demander à la Sofrès où en sont les relations entre les Français et les médias En 1996, année de clôture de notre rechercbe,Iz Crob L'Évércnent concluait alors à cette remarque : " C'est toujours le point noir de notre baromètne. l,esjournalisaes ne sont pas indépendants des partis politiques et du pouvoir pour une grande majorité des sondés (62% ) sans qu'interviennent vraiment les critères d'âgeFrançals et médlae : la méflance se conflme, pp.12-15, 1996.

E. Le-terme-i-toujours-"-les-français, . Les, and . Medias, Nous compulsons donc les études menées au cours des années colncidant à notre période de recherche ( à I'exception de I'année 1988 non disponible ) Nous nous aperoevons alors que l'évaluation, par I'opinion, de lïndépendance des journalisrcs est effectivement assez médiocre" A la question n Croyez -vous gue les Journallstes sont indépendonte, crest -à -dire qutlls résistent eux pnecslons des partis polltlques, du pouvolr ou de I'argent ?',réitérée d'une année sur I'autre, 63 % des penlonnes inaerrogées en l9B7 répondenq " Non, ils ne sont pas indépendants, MÉDIAS, LA coNFIANcE LIMITÉE t Croi* L'Événcnent, pp.2-3, 1989.

L. Medias, D. Leurs-responsabilites-',-iî-la-croix, L. Evéttcnaent, O. Aux-medias, . Non et al., L'année suivante, la question n'est pas @e En 1991, 61 % des inaerviewé.s jugent les journal!.tes non indépendants f 4r. En 1992, lbpinion n'est pas interrogée sur le sujet ldais en 1993,62 % des personnes questionnês déclarent les journalistes non indépendants, La Croix L'Ëvétument, pp.20-93, 1989.

A. Partir-de-i-'année-français, E. Medias:-l-'esprit, and . Critiqie, Celle -ci différcncie, en effet, les pressions des partis politiques et du pouvoiç des pressions de l'argent. On noûe alors que 56 % des Français, La Croix L'Evénement,12 janvier L991, p Z e q). Et ils sont 55 Vo en MÉotls : LE REToIJR DB LA coNFiANct -r, iD Ia Ctoix L'É\énemefi, pp.2-4, 1994.

L. Ce-qutrn-papier-pro@-&ns-lo-croix, Évércnaent ne se prive pas dTnsinuer Unique en son genre, I'enquêae annuelle de la Sofrès, avae LA CROIX -L'Evércnpnt et Télérana mesur? la crédibilité des médias et srest enrichie depuis deux ans de plusieurs questions relatives à I'appréciation que l'opinion porte sur les journalistes

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