«. Force-est-toutefois-de-constater-que-freud and L. Dans, Avenir d'une illusion, soulève plus de questions qu'il ne donne de réponses. D'une part, nous sommes en présence d'une sorte de rationalisme scientiste, opposant de manière abrupte science et illusion religieuse, celle-ci étant comprise comme une névrose collective de l'humanité. D'autre part, Freud semble également indiquer que la religion a une éminente fonction civilisatrice, permettant la sublimation, et qu'elle va bien au-delà de la science, p.197, 2004.

S. Si, avons évoqué ci-dessus, la religion ne permet pas d'arriver à la vérité sensus proprio, et si elle n'exprime la vérité qu'allégoriquement, elle n'en possède pas moins une importance et une justesse pratique nécessaire et fondamentale. Elle n'est même d'ailleurs pas dépourvue de vérité ! Elle apporte la consolation à l'individu, en conférant un sens à son existence, sans doute aussi efficacement que la vérité elle-même, et elle est essentielle pour satisfaire le besoin métaphysique de la grande masse de l'humanité qui n'a pas accès aux conditions favorables nécessaires au développement intellectuel et à la réflexion 4 . Le caractère

. En, dans la dernière phrase de son ouvrage, que certaines questions ne peuvent être résolues par la science, il affirme qu'elles ne le peuvent pas du tout. La pensée freudienne aboutie donc bien, considérant la religion, aux deux idées suivantes : la religion

. Jean-marie, Vaysse souligne cette complexité à partir de la névrose : « D'un côté, Freud considère que la religion est une névrose collective mais, de l'autre, il affirme qu, p.199, 2004.

. La-religion-est-la-métaphysique-du-peuple and . Lui, De même qu'il y a une poésie populaire, et dans les proverbes, une sagesse populaire, il doit y avoir aussi une métaphysique populaire. soit de l'intuition et de la plongée en soi-même » (Freud Certes, et il ne s'agit pas pour Freud de le nier, l'expérience du monde actuel nous fait dire que « les hommes sont bien peu accessibles aux justifications rationnelles, ils sont entièrement dominés par leurs souhaits pulsionnels » (Freud En ce cas, « pourquoi alors leur retirer une satisfaction pulsionnelle et vouloir la remplacer par des justifications rationnelles ? Certes, les hommes sont ainsi, mais vous êtes-vous demandé s'il était nécessaire qu'ils soient ainsi, si leur nature la plus intime les y oblige ?, Ibid.). Ainsi, il n'est pas nécessairement inscrit dans la nature humaine que les énoncés rationnels seront toujours sans poids face aux exigences et à la satisfaction pulsionnelle. C'est bien là l'une des formulations qui marquent le plus explicitement l'écart qui sépare Freud de Schopenhauer, pp.32-33, 1927.

. La-religion,-en-tant-que-névrose-infantile,-en-tant-que-délire-de-masse, est appelée à être surmontée 1 . L'humanité, par la raison et avec la puissance de la science, doit surmonter cette étape du développement et parvenir à l'âge adulte. Ainsi, selon toute vraisemblance, le temps arrivera où il sera question de dépasser cet état, où l'homme sera suffisamment fort pour supporter la dureté de la réalité et affronter les événements avec résignation. Les souffrances entre les individus peuvent disparaître par l'unification sous la bannière de la raison. Les souffrances face aux forces de la nature peuvent disparaître par la puissance de la science et sa capacité de plus en plus grande à nous prémunir contre les dangers, Les souffrances internes de l'individu, dû à une discorde dans l'économie de la libido, peuvent également disparaître pour laisser la place à « un équilibre final chez l'individu

. Un-psychologue, . Qui-ne-se-leurre-pas-sur-la-difficulté, and . Qu, il y a à s'y retrouver dans ce monde, s'efforce de juger le développement de l'humanité d'après le petit peu de connaissance qu'il s'est acquis par l'étude des processus animiques chez l'individu, pendant son développement de l'enfance à l'adulte. A lui s'impose que la religion est comparable à une névrose d'enfance, et il est suffisamment optimiste pour supposer que l'humanité surmontera cette phase névrotique, p.54, 1927.

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