. Ou-parce-qu, un pistolet charyé de petits cailloux re fail guère dc rzrvages : ... < à cinq lreum du soir, des jeunes gens étrangers, trois garçons badois demeurant à BâIe {Suisse} et un gârçon de Saint-Louis sortaisrt d'une salle publique de dansc et se sont qucrellés et colhtés par rapport à une fille, faisant tapage sur la voic publhue. Comme I'on sn venait aux coups, I'rm des éhangers tira de sa poche un pistolet chargé à poudre et petits cailloux, fitftuet eor.,tgnrtfur-deaesaempatfutae àlajmbe..rw.nl"e2juilF-l9l0le &b:ttamBirgyvachercher da$s fanière-boutique rm reyolyer pour menacer un mauvais pay?ut Il le poursuit dans la rue, ma's sans faire rsage de son arme. Le t.10.1912, le débiûant Joscph Donirs dc Suftoutg s'?nivrc dans différens débits de Haguenau. Il a dars sa poche un revolver chatgé, 1859.

, Néanmoins sur six coups tirés, il arrive que lun fasse mouche, st que la blessrne, au pournon, soit très greve. A ThanrU un fils dc gardo-chasse, sn ?mbusffide sur le chemin du retour, tire à la chevrctine sur deux ouvriers

, est pûs Ouixrs considéé c'omtae une {îrrw, mais un outil pour tirer des salves d'honneur: on tire au pistolel malgré les interdictiom réitérées, au nowel an, aux mariages et mêrne aux baptêmes. En frit le revofoer est avant but une arm'e & prcSige : son achat est I'objet d'rm véritable cérémonial, si possible un spectacle La modernité sert avant tout à donner une autre iry e soi : < Puis Reimann I'inviùa ùl'acr,omrgagner &z un armurier pour acheter un tevolver >. Celui qui vient de aecevoit une soûlme d'argent va voir une prostiûrée, paie à boire et achète un revolver Loaequ'un certain Antoine Vetten de Batzcn&rf a vendu un champ, il commence par s, Il far4 dare ae ronaexae

, En fait, les objeae détournés sont bien plus efficaces. Les queues et les boules de billard oû s? bat au café Simoq à Sél?stat

, La bouûeilte cst employée à l'intérieur fu débits, d'abord frappéG aentre le rebord & la tabb pour devenir une véritable arme, puis tenue âu goulot devant soi; on s? met en garde, ataendant I'adversairc

. Harilrofferu-dans-b-banlieue-dê-bisdlwilkr-oncorc, omsion de h fetc patnmae, fagentde police qui a vonlu s'interposer dans uae rixe a étébks.sé d'un coup & bouteilbt'. Jean R?icH avait perdu un aeil rrt R-Jcseen, ( Glewaftrinhdlû in Ruhryôkt, pp.237-116

I. Gcndrucrb and . Bidrriler, t 7. I l l t45, AJ X'-JM1}9 dan-s un débit de PÈffenhoffen par un coup de bouteillerzl, Le verre est une arme de poing ou bien un pmpctik. Les veraes égaie,avae ou sans anse

, Le jer du verre est courant : d'abord son contenu, en geste de défi, pub le verre lui-même. II arrive quc le verrc soit hncé par la ftnêF'e du débit con11e rme frçade ennemie

, pieux & clôturc et & vigre, trCInçons de perctaes à houblon {ut deracinés, provquent conbsions" et jets de sang-On s'ea sert pour asséner des coups de haut ?n bas, ce qui ?st poétiqument décrit par < sfuh kegeln t, c,ofiimc si on jotlait aux quillae. Iae sang jaillit souvent et les hagmatismes crâniens ne sont pas rares. Il s'agit là

A. Morzwiller, cest une clôtre que I'on démolit pour en bire des artrlest'. C'est le cas aussi à la

. Vue-À-tlagrcnau and . Ebefslrcim, Le mafieau cst une anne moins sruvage, mais plus efficaoe : sans manchg il se range au fond d'rme poche, mais on peut aussi en empruntsr au passage dans une forgelae Un maraeuvÉ & b gue e Than4 mmmé Bo?glin & Rouffictu 6t afiaquÉ à aeup & nafira

, Iaes heurae de trr violence

. Il-cst-toujours-cetui-de-ltwaese and >. In-betunkenem-zushnd, Le gnnd moment hebdomadaire de la violence, c'est le dimanclre entrc quatne ?t sÊpt heure,s, c'?st à dirc, suivant lir sabon, à la tombée de la nuit, dans la nre principale de Haguenau ou lia rue neuve de Sélestat : ici après boire se règlent les grandes qr6tbils dtonneulzt. Les pugi}ats sur hs sept heurcs du soir, l'élé,il la sortie & c?rtains établissements de Haguenau sont 1;a véritabte spectacle, rme identique mise m scène de I'ivresse, Eppingrr lgmce

B. Joseph and E. N. Marchand-de-bestiarx-de-brumath-se-battent-devant-i-'estaminet-de-beha, ils ont occaebnd un gnnd rassemblernent dp modc.txl C'est alors qrae I'ordre est véritablerent boublé, que le scandale arrive. Systematiquement, les rixes éctatent au momgnt où on sort sur la voie publique' après qu'on a passé h joumé? au cabaftt, endlallunt eaud+viq puis vin tt bêrc. Sans douae I'ar$orité du rtt Csrrmisssir? csrtorat, 19J.1E57 û" 6.9.1t57, A.B.R., 3M2tE. te même jeune homme, deux mob 4rÈis, se fsit arrach?r la meb prttédmcot &aen fisI pcu

B. and .. K. , llluôcmtbd:lefuôee*b|nrdeh virhae Il y a to|titun des ûeasbos àtlnl&a û de la communarté t c'?f'b dimanche aprrès fobool que[es se résolvent. C'est u A",n*i çr,u-sc ûd dÉû ks piryae. tcst arsi b i:rrm o

. Oir-i-'on-s-'enivr?-facilement, Les autres rencontes, liées à la centralité du chef-lieu de canton donnent I'occasiffi de se batûe .. en lW2 encone, à Guebwithr, à I'oaeasion du camaval, et du conseil de révision, ls Cinqrnnae jermes gens tombent srn la police et h gendarmerie à Sainae-Marie-aux -Mines

, construitec sur une identité tenitodah ? s Jc {r? votdrais pas ête à la merci des terreuf,s des bals champêbes >> écrit le maire Freppel de Sainte-Marie-aux-Mines le 23

A. Haguenau-en-19tû, Quelques cornpagnûns de beuverie qui Ëtaient le tundi bleuD s'affiontent à coups de couaeau ferirÉl3| Mais rçlever les violenaes de fin d? lundi bhr, n'st-ce pâs rrlr? manière de s@m*furk-pratlqae même durqos supplétrentaiae ? Taprgurrs ct mangimnr Les maires, les commissaires stigmatisent volontiers les jermes ( tapageurs ), ( Six tapageus seulement ont passé Ia nuit au viobnr3t

, gûEe à leur réputation qui s'éaend à I'ensemble de ta vitlc et d?s enyirons, dési$és comme "sheitsiichtig", paetiféré de la bagarre selon le terme que les journalistes utilisent pour désigner les têtes briilées qui, lorsqu'ils sont à poim, ivres tant quit en fuirt, reckrchnt systémat{aement l'affiiontercnt. Ainsi ce Karl Schneider' habitant d,une annexe de ta oommune dUffiolz. Le même soir" au café Sommer à Thann, il cherche qruelle à des jeunes gem dUfErolz, pub it se précipitc sur dcux izunes gens de passag?' lc ootseau ouvert. Tout le monde fuit pour lui échapper. La troisième t?ncontre sera la bonne :le valet d'un marchand de bestiarx, àSé de2l arc,Ëst poig3ar#ff. Ou ce scieur &t2 ans àThaûn : dam deiN auberges, deux paires d'ouvriers, qui le connabsent, le fuient en quiuant précipitarnment l'établisse, Certains jeunes Alsaciens sont des spécialisaes de b violeirce

I. On-sait-d, incaldration préveilive 6t pratiquée : < On a mis Allendorfer au violon parce qu? chaque fois qu'it a bu il aet querelleur >t*-Un anonlrme de Souttz' avec feinme est enÈnt, un dimancbe d? mai 1902, d?sceftd une nle de Gucbwilter et se prend & qraerelle avec un homme devant sa maison. Celui-ci le bat jusqu'au sang. Il trouve refuge au foyer des jeunes ttt A.B.&t6.l.l9oi. to-?i--i tiS.l902, cmp$o,wnùr der Émces rhr hfumd cmtmd. Lts électbns de Pôques 1848 dommt I'oocaeim aux iemes ms deMhverûGiq cchdtue & (llËq'b Êr aelc ccnx trÂhcfaendaf FotÊ$tmt rt Mùc & Seinc+drirnrxfims,23-l-1t50' AI{-R. 'lMt3- w uEioriç 7AEtrdtder die blarer Mrûtag feieztffi, pp.24-26

B. Kj,