La carence en vitamine C, connue sous le nom de scorbut, était surnommée la "peste des mers" par Sir Hawkins. Cette affection qui sévit encore de nos jours à l'état endémique, profite de conditions de vie déplorables, de la misère ou tout simplement de certaines habitudes de régime alimentaire dramatique. Après un historique sur l'acide ascorbique et ses carences, l'auteur analyse les résultats sur un groupe de 120 personnes de plus de 65 ans hospitalisées en service de Médecine Interne, en les divisant en deux catégories, les personnes carencées et les non carencées, afin de tenter de corréler les résultats aux variations biologiques et aux modifications cliniques obtenues. le but étant de définir s'il existe un "profil" clinique et biologique du sujet carencé en vitamine C. Dans un second temps, l'auteur rappelle la clinique du scorbut selon ses trois phases, et les moyens actuels de traitement. La biochimie de la vitamine C est ensuite traitée, de sa synthèse à ses interactions dans les différents systèmes enzymatiques, jusqu'aux plus récentes théories sur le vieillissement cérébral et le rôle immunitaire. Sont également évoquées les différentes méthodes de dosage de la vitamine C, leurs difficultés et leurs limites.