Malgré de nombreux progrès dans le domaine de la recherche thérapeutique, les taux desuccès en Fécondation In-Vitro stagnent depuis plusieurs années. Le sous-groupe despatientes âgées et des mauvaises répondeuses notamment pose le problème d'une stimulation ovarienne souvent décevante et de taux de grossesses déplorables. Une des solutions proposées actuellement est l'apport de LH (Hormone Lutéinisante) au traitement habituel composé de FSH (Hormone Folliculo-Stimulante) exclusivement. Après avoir rappelé les caractéristiques et le rôle de la LH, nous en avons évalué l'intérêt dans les stimulations ovariennes pour FIV à la fois grâce à une étude de la bibliographie internationale, puis à l'aide d'une étude rétrospective dans notre service d'AMP. C'est ainsi que nous avons pu mettre en évidence un sous groupe de patientes pour lesquelles l'apport de LH est particulièrement intéressant, puisqu'il permet de recueillir plus d'ovocytes de bonne qualité de façon statistiquement significative. Il s'agit des mauvaisesrépondeuses avérées, c'est-à-dire repérées pour leurs mauvais résultats après une stimulation ovarienne par FSH seule. Notre étude comportant de multiples biais, nous avons mis en place une étude prospective plus rigoureuse et ciblée uniquement sur les mauvaises répondeuses. Cette étude devra inclure 90 mauvaises répondeuses pour pouvoir démontrer un intérêt net d'un ajout de LH. Elle devrait donc s'étendre sur environ 2 ans et demi