INTRODUCTION : Les médecins généralistes son chargés parmi tant d'autres missions, d'orienter les patients au sein d'un secteur médico-social en constante évolution. Même s'ils reconnaissent cette dimension sociale comme étant spécifique de leur discipline, ils n'éprouvent pas moins des difficultés pour l'exercer comme le révèlent plusieurs études. Les aides à l'autonomie sont un exemple des nombreux dispositifs existants pour compenser les limitations d'activité dans un but d'inclusion partout et par tous. MATÉRIEL ET MÉTHODE : Notre enquête avait donc pour objectif principal d'en évaluer la connaissance par les médecins généralistes mosellans, à travers unquestionnaire distribué par voie postale à un échantillon de 500 praticiens. L'existence de facteurs influençant cet état de connaissances, les obstacles et les solutions à son accès ont été recherchés dans un second temps. RÉSULTATS : L'analyse des 216 réponses montre que le niveau de connaissances sur les aides à l'autonomie est insuffisant avec une note moyenne estimée à 4,3/10 par nos participants. Si les principes généraux surtout pour les personnes âgées sont globalement acquis, une absence de savoirs et des erreurs concernent plus de 80% d'entre eux sur des questions précises telles que leurs conditions d'attribution. D'autant plus qu'ils sont freinés dans l'accès aux connaissances par des obstacles comme le défaut d'information, de formation, de communication, de coordination et de simplification. CONCLUSION : Conscients de leurs lacunes mais aussi du rôle social exercé auprès des patients, les médecins généralistes veulent améliorer la situation. Cependant, ils aimeraient être mieux accompagnés et valorisés par la société, qui sera confrontée àun vieillissement démographique sans précédent. Des changements pour s'y préparer sont nécessaires dans l'avenir. Soutenir les médecins généralistes en leur proposant une rémunération, des outils et partenaires plus adaptés serait une première étape