L'incidence de la curatisation résiduelle définie par un rapport de train de quatre (TOF)<90% reste fréquente. L'accéleromyographie (AMG) a été proposée en pratique clinique pour détecter cette curatisation résiduelle. Après avoir rappelé les bases du monitorage de la curatisation, préciser les conséquences cliniques d'une curatisation résiduelle, ce travail compare l'accéleromyographie avec la mécanomyographie (MMG), technique de référence en matière de monitorage, pour détecter une curatisation résiduelle. Le but de l'étude était de déterminer, avec l'aide de la précharge adaptée, le TOF à l'AMG permettant de détecter avec une probabilité de 95% une curatisation résiduelle, ainsi que l'impact de la calibration et de la normalisation sur les valeurs de l'AMG. Nous avons inclus 60 patients. L'anesthésie était induite et maintenue par du propofol et du sufentanil. La curatisation par atracurium (0,5 mg/kg) était monitorée à l'adducteur du pouce par la MMG d'un coté et par l'AMG de l'autre. La comparaison des deux méthodes était réalisée pas le test de Bland et Altman. Pour exclure une curatisation résiduelle de façon fiable avec l'accéleromyographie, un rapport du train de quatre à 100% et la calibration ou la normalisation des valeurs était obligatoire.