Patients et méthodes: Entre Janvier 2007 et Avril 2011, 57 patients atteints d'uncancer bronchique non à petites cellules localisé ont reçu une radiothérapiehypofractionnée à 60 Gy en 3 fractions sur l'isodose 80 % pour les 43 lésionspériphériques et à 50 Gy en 4 fractions sur l'isodose 80 % pour les 14 lésionscentrales. La dosimétrie a été réalisée sur logiciel Multiplan® utilisant un algorithmede calcul corrigeant les différences de densité tissulaire.Résultats: L'âge médian des patients était de 72 ans et la durée médiane de suivi de19,7 mois. Les indices de comorbidités du Charlson non ajusté sur l'âge (médiane de4,6; min de 1 et max à 10) et du CIRS-G (médiane de 5, min 1 et max à 12) étaientélevés signe d'une population particulièrement fragile. La survie globale est de 79 %au suivi médian, 91,6 % à 1 an, 71,3 % à 2 ans et 64,2 % à 3 ans. La survie sansprogression est de 83,7 % à 1 an, 61,4 % à 2 ans et 49 % à 3 ans. La médiane desurvie sans progression est de 35,3 mois. La survie spécifique est de 95,6 % à 1 an et88,6 % à 2 ans et 3 ans. 3 patients ont présentés une récidive locale. 12 patients sontdécédés. Les causes de décès furent: liées au cancer pour 4 patients, liées à une autrecause pour 7 patients et sur toxicité thoracique chez 1 patient. Les toxicités observéescliniques ou radiologiques sont par ailleurs modestes. Les données ventilatoiresn'étaient pas significativement modifiées par le traitment en dehors d'une baisse duDLCO moyenne de 3,59 % de la valeur théorique (IC95% 0,14%-7%, p=0,042).Conclusion: Notre série correspond aux meilleures données de la littérature actuelleen terme d'efficacité. La toxicité a été modeste malgré la fragilité de la populationétudiée. Ainsi cette technique de traitement se positionne comme une bonnealternative pour les patients à risque opératoire élevé