Depuis une dizaine d'années, le piercing connaît un attrait grandissant et touche toutes les classes d'âge, surtout les adolescents, et toutes les classes sociales. L'auteur rapporte et discute deux cas : une sarcoïdose cutanée, sans atteinte systémique, apparue au niveau d'un site de piercing chez une adolescente, et une unique vergeture, avec pour point de départ un piercing du nombril, survenue au décours d'une grossesse. Une revue de la littérature permet d'envisager les complications dermatologiques, infectieuses, allergique et mécaniques du piercing. Beaucoup d'entre elles sont évitables par le respect des règles d'asepsie et la réalisation de soins journaliers pendant toute la durée de la cicatrisation. Mais la profession de perceur n'est pas reconnue. Aucune formation officielle, aucune réglementation générale du piercing n'existe. Un projet de décret est en cours d'élaboration au Ministère de la Santé.