The opinion of general practitioners in Lorraine about the disease management program sophia ? Literature review and qualitative survey of general practitioners in Lorraine
Quelle est l'opinion de médecins généralistes lorrains sur le service d'accompagnement SOPHIA ? Revue de la littérature et enquête qualitative auprès des médecins généralistes lorrains
Résumé
Le service sophia est la première expérience française de conseil médical à distance despatients qui a été étendue à tout le pays au début de 2013.Objectif : Examiner par une revue de littérature l'origine du concept de disease management (DM) et sa première adaptation française, sophia. Evaluer dans une enquête qualitative l'opinion de médecins généralistes lorrains au sujet du programme sophia.Revue de littérature : Par une recherche bibliographique sur les moteurs de recherche et sur le site ameli de l'Assurance Maladie.Enquête qualitative : Menée auprès de 20 médecins généralistes lorrains, qui participent ou non au service d'accompagnement sophia. Sous la forme de focus groups et d'entretiens semi structurés. Il ressort des réponses faites des avis nuancés selon les composantes du programme. La communication apparaît comme un élément insuffisant du programme : cela se traduit par un manque de synergie entre les trois interlocuteurs du programme, générateur de démotivation pour le médecin et le patient, et dommageable pour l'efficacité du programme. Une contribution positive dans l'éducation thérapeutique du patient, particulièrement dans le domaine de la diététique, est reconnue. Pour la pratique clinique, si la charge de travail induite par la participation au programme est dans l'ensemble bien acceptée, les résultats positifs obtenus par sophia à court terme sont fortement relativisés. Si le principe d'une rémunération s'impose, le montant n'est pas un élément important de la participation des médecins ; quant au retour d'investissement du programme, estimé coûteux,il ne pourra être constaté, s'il existe, qu'à long terme. Tout programme d'accompagnement futur devrait, selon eux, davantage se préoccuper de l'avis, de la place et du rôle du médecin traitant pour obtenir son adhésion et sa contribution
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