Comme l'adolescent qui est en pleine croissance, son parodonte, lui aussi, s'adapte à toutes les variations physiologiques. Ce constant remaniement laisse apparaître des zones de plus grande susceptibilité parodontale, comme des phénomènes inflammatoires pouvant être physiologiques et/ou pathologiques. D'où la grande difficulté à pouvoir diagnostiquer une parodontite agressive chez le sujet jeune. Pour établir un tel diagnostic, l'anamnèse, l'examen clinique, radiographique et microbiologique complet sont indispensables. Lors de la phase du traitement étiologique, la recherche et l'éradiction des facteurs de riques locaux, régionaux et généraux, sont à prendre en compte car ils pourraient empêcher une réponse optimale au traitement. Après réévaluation, la chirurgie pourra être nécessaire. Mais plus le diagnostic et la phase étiologique sont réalisés tôt plus la réponse au traitement est positive, en effet la lésion en phase active a un potentiel de régénération plus important. L'implication du jeune patient dans son traitement est primordiale,il doit être conscient de l'irréversibilité de sa maladie et des suites qu'il encoure si rien n'est fait. Dans ce genre de pathologie, la relation praticien-patient prend toute son ampleur.