La maladie cancéreuse est douloureuse. La douleur fait partie de la maladie,mais elle est aussi la conséquence des traitements anticancéreux (20 % descauses de la douleur cancéreuse). La douleur est de mieux en mieux prise encharge par les soignants, qui sont accompagnés dans cette lutte par les pouvoirspublics. Le plan gouvernemental 2002·2005 de lutte contre la douleur metl'accent sur la prise en charge de la douleur provoquée, essentiellement aux âgesextrêmes de la vie. La prise de conscience de la douleur provoquée encancérologie pédiatrique a devancé celle chez l'adulte : peu de données dans lalittérature la concerne. Seule une enquête nationale a été réalisée en 1998étudiant l'impact de la douleur des gestes répétitifs en cancérologie adulte sur laqualité de vie.L'enquête réalisée par l'auteur reprend les questionnaires de l'étude nationaledans un service de soins de suite et de réadaptation qui n'admet que des femmeset majoritairement âgées . Quinze patientes en chimiothérapie ou en soinspalliatifs avec antécédents de chimiothérapie et la quasi-totalité de l'équipesoignante ont participé à l'enquête. L'ensemble des opinions recueillies permetdt faire un état des lieux sur la gêne engendrée par les gestes invasifs répétitifschez les patientes admises, dont l'âge est un facteur de risque de douleurscomme de leur sous-expression. L'intérêt est de proposer des solutions à mettreen place dans le service afin d'améliorer les pratiques soignantes et la qualité devie de ces patientes.