Nous avons réalisé une étude rétrolective portant sur 120 fibrinolyses intraveineuses et 83 thrombolyses intra-artérielles. Un score NIHSS initial supérieur à 12, et une réduction du score NIHSS à 24-36 heures inférieure à quatre points sont des facteurs prédictifs indépendants d'un mauvais pronostic à trois mois dans nos deux séries. Une glycémie élevée à l'admission et la prise antérieure d?un traitement anti-agrégant s'associent à un mauvais pronostic à J90 pour les thrombolyses intraveineuses. Une leucoaraïose périventriculaire modérément sévère à sévère s'associe à un pronostic défavorable à trois mois pour les thrombolyses intra-artérielles. Il n'y a pas de différence pronostique entre les procédures à trois mois pour les patients ayant une occlusion proximale de la sylvienne (risque d'observer un score de Rankin modifié 3-6 à trois mois après thrombolyse intraveineuse ; OR (IC95%) = 1,31 (0,57-3,01), p = 0,52). Nous observons un taux de pronostic favorable à trois mois (mRS ? 2) supérieur de près de 10% dans notre série de thrombolyses intraveineuses par rapport à SITS-MOST (64,2% versus 54,8%). Cette différence s'explique probablement au moins en partie par le recours privilégié à l'IRM à Nancy pour évaluer l'indication dethrombolyse