Introduction : La France, et plus particulièrement la Lorraine, est touchée par une situation paradoxale. D'une part, le nombre de médecins inscrits à l'ordre augmente chaque année et, d'autre part, la désertification médicale des zones rurales s'aggrave. Quels choix professionnels font des internes de médecine générale à l'issue de leur internat ?Matériels et méthodes : Il s'agit d'une étude descriptive réalisée auprès de la promotiond'anciens internes en médecine générale ECN 2008 de la faculté de médecine de Nancy, cinq ans après le début de leur internat. L'étude a été réalisée grâce à un questionnaire envoyé par voie postale aux participants. Nous avons exclu les internes de cette promotion qui se sont présentés à nouveau à l'ECN en 2009.Résultats : Notre questionnaire a été retourné complété par 68 médecins sur 82. Parmi eux, 57% sont médecins remplaçants et exercent préférentiellement dans les zones semi-rurales qui entourent les agglomérations de Nancy et de Metz. C'est d'ailleurs dans ces zones qu'ils projettent de s'installer pour 51% d'entre eux. Et si 28% ne savent pas où ils s'installeront par la suite, 18% envisagent une installation en zone rurale. 25% des médecins ont une activité hospitalière, variée, aux urgences pour le plus grand nombre. 41% d'entre eux envisagent une installation libérale par la suite. Bien que ce projet soit encore imprécis pour eux, la majorité pense à une installation dans des zones semi-rurales. Enfin 16% des médecins sont déjà installés de façon quasi-équivalente en zones semi-rurales et urbaines.Conclusion : Cette étude descriptive nous a permis de déterminer les différents pôlesd'activités professionnelles d'une ancienne promotion d'internes en médecine généralequelques années après la fin de leur cursus. Nous nous sommes également aperçu que, quelle que soit leur activité actuelle, beaucoup envisagent une installation en zones semi-rurales à court terme