En 1967, Hammacher et Hewlett-Packard ont mis au point le premier cardiotocographe. Depuis, l'analyse du rythme cardiaque foetal se révèle être un outil indispensable dans l'évaluation du bien être foetal per-partum. Ces dernières années, cette méthode était source de nombreuses interventions obstétricales (césariennes, ventouses...) au cours du travail. L'apparition d'altérations du rythme cardiaque fait craindre aux professionnels la survenue d'une asphyxie per-partum. Mais aujourd'hui, la mise en place de méthodes de seconde ligne telles que le pH et les lactates au scalp permet de prolonger la phase de travail tout en évaluant le bien être foetal. L'étude rétrospective et comparative a été réalisée au sein du Centre Hospitalier Régional de Metz-Thionville sur les mois de septembre 2006 et 2012. Au total, 136 dossiers obstétricaux ont été sélectionnés par l'intermédiaire de cotation du Département d'Informations Médicales. Elle a permis de démontrer que ces méthodes ne sont pas assez utilisées dans le dépistage de l'asphyxie périnatale, ce qui peut influencer le mode d'accouchement de la parturiente. D'une façon plus large, elle nous invite à réfléchir sur la qualité de la prise en charge maternelle.