Pour l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) «la santé est un état de bien être total physique, social et mental de la personne ». Cette définition montre les nouveaux axes de prise en charge de la médecine qui sont abordés maintenant depuis plusieurs décennies. En effet, la maladie n'est plus seulement prise en compte sur le plan corporel mais aussi sur un plan psychologique et social. M'intéressant à la procréation médicalement assistée, je me suis demandé si les couples qui ont eu recours à des traitements de stérilité nécessitant un suivi très médicalisé comme la fécondation in vitro (FIV) , avaient bien vécu leur prise en charge, du centre d'assistance médicale à la procréation jusqu'à la sortie de la maternité. Je me suis questionné également sur la nécessité d'une forte médicalisation de leur suivi de grossesse et de l'accouchement. Pour tenter de répondre à ces questions, j'ai entrepris une étude rétrospective de 96 dossiers médicaux et 20 entretiens téléphoniques avec des patientes ayant accouché après FIV. Après l'analyse de mes résultats, j'ai tenté de trouver des améliorations à leur prise en charge et de définir la place que la sage-femme pourrait prendre dans leur suivi.