L'analyse de la littérature met en évidence les bénéfices d’une activité physique (AP) adaptée (APA) dans la prévention secondaire et tertiaire du cancer du sein. Les bases de données : Pubmed, Cochrane data base, google Scholar, EM Consult, Sciencedirect et les sites orientés « Sport et cancer », ont permis la sélection des articles. Les bibliographies ont été comparé afin d’en ressortir les articles les plus cités et obtenir une synthèse avec compte rendu critique De nombreux essais randomisés contrôlés ont été réalisés sur ces quinze dernières années. Des hypothèses hormonales et immunitaires ont été mises en relation avec l’impact de l’activité physique (AP) sur la limitation de la croissance tumorale. Ce modèle biologique semble intéressant pour expliquer l’influence positive de l’activité sur le cancer du sein mais reste encore à explorer.L’intérêt de l’AP dans la lutte contre les effets secondaires du cancer du sein et ses traitements et son impact sur la survie sont retrouvés dans la majorité des études. A ce titre, les programmes d’APA de type aérobie et de renforcement musculaire ont fait l’objet d'évaluations dans la prise en charge de cette maladie. Des freins et des facilitateurs sont constatés pour la pratique de l’AP comme thérapeutique non médicamenteuse. L’intérêt de l’AP semble une approche intéressante dans la prévention secondaire et tertiaire du cancer du sein. Il reste nécessaire d’augmenter les échantillons de malades afin d’élucider l’impact de l’AP sur les mécanismes biologiques. La place du médecin généraliste dans la promotion de l’AP est essentielle.