Introduction : Avec la création du diplôme d’études spécialisées en 2004, la médecine générale est devenue une spécialité à part entière et doit développer une recherche disciplinaire qui lui est propre. La thèse rapporte un travail de recherche construit par un interne. Cependant, la production des travaux académiques reste hétérogène. Objectifs : Identifier et classer les thèses soutenues par les internes de médecine générale à l’université de Lorraine de 2004 à 2014, décrire des critères de qualité et créer une base de donnée indexée, évolutive. Méthode : Enquête rétrospective descriptive réalisée à partir d’une grille de lecture des thèses, disponibles via le registre des thèses du département de médecine générale et sur catalogues en ligne. Résultats : Parmi les 794 thèses étudiées, 43.45% (n=345) étaient inscrites dans le champ des soins primaires et rassemblaient l’ensemble des critères de qualité choisis. On dénombrait 30.35% (n=241) de thèses qui s’intéressaient à un problème clinique et le problème de santé le plus fréquemment abordé était « Général, non spécifié ». La majorité des thésards utilisaient une approche quantitative pour mener leurs études. Trente-neuf pour cent des thèses étaient dirigées par un médecin généraliste. Soixante-douze pour cent des mots clés utilisés n’étaient pas indexés selon la référence MesH. Conclusion : Cette étude aura permis de connaître les caractéristiques des thèses soutenues au travers d’une base de donnée qui pourra être le support d’évaluation, de suivi des thèses pour les prochaines années et ainsi améliorer la qualité des travaux académiques