Les incrétinomodulateurs sont des antidiabétiques qui ont fait leur apparition sur le marché français à la fin des années 2000. Ils sont composés de deux classes thérapeutiques : les analogues de GLP-1 et les inhibiteurs de DPP-4. Des cas d’angioedèmes ont été rapportés suite à la prise d’inhibiteurs de DPP-4. Cependant, l’étiologie bradykinique ou histaminique n’est pas toujours évoquée et les traitements mis en place sont souvent d’emblée de type antihistaminiques. Or, dans certains cas, les patients ne répondent pas à ces traitements. Dans cette thèse, nous allons analyser des cas décrits dans la littérature et en pharmacovigilance afin de confirmer la possibilité que le mécanisme puisse être bradykinique notamment en cas d’association à un IEC ou à un sartan, en vue d’adapter la prise en charge médicale.