Toward a suitable concept for tutoring
Résumé
Empirical studies of tutoring during the second year of life seem to have been marked by an implicit idea of causality oriented from the adult toward the child. Consequently, little attention has been paid to reciprocal relations. The study of deficiencies opens a field in which the child’s characteristics are important in the establishment of interactions and in the development of the psychological activities that are linked to them. From this perspective of analysis, this article examines the influence of the particular characteristics of children with Down syndrome (due to trisomy 21) on interaction in parental tutoring. Thirty-six parent-non deficient child dyads (14, 18 and 22 months) and thirty six parent-Down syndrome child dyads (matched to the latter in developmental age) were observed during a shape-fitting activity. Results show that the instructions given by parents of Down syndrome children are better adapted to furthering autonomy than the instructions given by parents of non deficient children. The results are discussed in terms of what may condition different types of parental help.
Les études empiriques de la tutelle au cours de la deuxième année semblent avoir été marquées par un implicite, celui d’une causalité orientée de l’adulte vers l’enfant et se sont, par conséquent, peu préoccupées des relations causales réciproques. L’étude des déficiences fait entrer dans un univers où les caractéristiques de l’enfant sont déterminantes dans l’établissement des interactions et dans le développement des activités psychiques qui leur sont liées. Dans cette perspective d’analyse, cet article examine l’influence des caractéristiques particulières de l’enfant trisomique 21 sur l’interaction de tutelle parentale; trente six dyades parents-enfants non déficients (14, 18 et 22 mois) et trente six dyades parents-enfants trisomiques 21 (égalisés sur l’âge de développement) ont ainsi été observées au cours d’une activité conjointe d’encastrement. Les résultats montrent que les instructions des parents des enfants trisomiques 21 sont plus autonomisantes que celles dispensées par les parents des enfants non déficients. Ces résultats sont discutés en termes de spécificité des étayages parentaux.