Children obesity and “causal style”: Comparative study between a group of obese children and a reference group of standard weight
Obésité infantile et 'style causal' : étude comparative entre un groupe d'enfants obèses et un groupe d'enfants témoins de poids normal
Résumé
This article is interested in the style of causal attribution of the obese children. With this intention, 25 obese children resulting from a service of pediatry and 25 children of standard weights recruited in a school establishment of the area native of the Moselle region were evaluated using the questionnaire of causal style for child of Pierrehumbert et al. (Annee Psychol 1987;87:395–416). The assumption according to which the obese children would have a style of attribution causal more external than the children of standard weight was not checked. However, the two populations are distinguished significantly with regard to nature from the events (negative to be made thunder or positive congratulations). The obese children blame themselves significantly more than their pars of standard weight, and consider only very seldom that they are responsible for their successes. These results are discussed in terms of brittleness of the population of obese children and stress the importance of a psychological follow-up associated the medical assumption of responsibility.
Cet article s’intéresse au style d’attribution causale des enfants obèses. Pour ce faire, 25 enfants obèses issus d’un service de pédiatrie et 25 enfants de poids normal recrutés dans un établissement scolaire de la région mosellane ont été évalués à l’aide du questionnaire de style causal pour enfant de Pierrehumbert et al. (Annee Psychol 1987;87:395–416). L’hypothèse selon laquelle les enfants obèses auraient un style d’attribution causale plus externe que les enfants de poids normal n’a pas été vérifiée. Cependant, les deux populations se distinguent significativement en ce qui concerne la nature des évènements (négatifs se faire gronder ou positifs félicitations). Les enfants obèses se blâment significativement plus que leurs pairs de poids normal et ne considèrent que très rarement qu’ils sont responsables de leurs succès. Ces résultats sont discutés en termes de fragilité de la population d’enfants obèses et soulignent l’importance d’un suivi psychologique associé à la prise en charge médicale.