Alfred Sohn-Rethel, La Monnaie, L’argent comptant de l’a priori - Université de Lorraine Accéder directement au contenu
Ouvrage (Y Compris Édition Critique Et Traduction) Année : 2017

Alfred Sohn-Rethel, La Monnaie, L’argent comptant de l’a priori

Résumé

Alfred Sohn-Rethel fait partie, avec Walter Benjamin ou Sigfried Kracauer, de ces outsiders de l’École de Francfort. La thèse qu’il défendra toute sa vie repose sur une intuition de jeunesse : les catégories de l’entendement – celles qui sont l’a priori de nos différentes perceptions du monde dans la philosophie kantienne – ne sont pas de tout temps et de toute éternité, mais sont construites historiquement. L’originalité de Sohn-Rethel, c’est de mettre en avant la fonction de l’argent comme liant commun entre les individus pourtant séparés les uns des autres. Cette recherche avance que c’est lors de la première frappe de la monnaie, en Ionie et en Lydie dans la Grèce antique, que les catégories abstraites ont pu naître, engageant ainsi une pensée qui se sépare progressivement de tout rapport avec le monde concret. Cette histoire, c’est celle d’un véritable renversement de perspective, où la matérialité du monde se soumet à la pensée abstraite et où le travail intellectuel finit par dominer le travail manuel – renversement qui trouvera son point d’aboutissement dans le capitalisme et les conceptions modernes de la science.

Domaines

Littératures
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02955831 , version 1 (02-10-2020)

Identifiants

  • HAL Id : hal-02955831 , version 1

Citer

Françoise Willmann. Alfred Sohn-Rethel, La Monnaie, L’argent comptant de l’a priori. Éditions la Tempête, pp.227, 2017, 979-10-94512-03-6. ⟨hal-02955831⟩
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