INTRODUCTION : L'activité physique est un traitement adjuvant qui permet d'obtenir plus efficacement un sevrage en cas d'addiction, et notamment pour l'alcool et le tabac, dans le cadre d'un sevrage, mais aussi au long cours. Dans le domaine des addictions aux opiacés, lors du suivi au long cours, peu d'études existent concernant la baisse des doses de traitement de substitution. L'objectif de cette revue de la littérature est ainsi de mettre en évidence l'impact de cette intervention sur les doses journalières de traitement prises. MÉTHODE : Les articles ont été sélectionnés dans les bases de données MedLine et Web Of Science. Les sujets devaient avoir une intervention basée sur l'activité physique dans le cadre d'une addiction en général. La durée de suivi devait durer au moins un mois. RÉSULTATS ET DISCUSSION : Parmi les 1404 articles proposés, 12 ont été sélectionnés pour leur pertinence. Parmi les articles sélectionnés, la plupart ont en commun de réaliser une intervention comprenant une éducation thérapeutique, permettant de constituer un groupe témoin et un groupe exercice. Les protocoles d'activité physique permettent aux participants d'aller progressivement vers une certaine autonomie afin de continuer à pratiquer une activité en dehors des séances collectives. Ces études utilisent parfois de nombreux tests qui permettent d'évaluer le degré d'addiction, la qualité de vie, l'anxiété et la quantité d'exercice physique pratiquée notamment. CONCLUSION : Ces données ont été utiles afin de mettre en place un protocole d'activité physique pour essayer de démontrer l'impact de l'activité physique sur la consommation de traitements de substitution aux opiacés sur le long terme.