L'auriculothérapie est une technique d'acupuncture, découverte par le Docteur Paul Nogier dans les années 1950. Elle consiste en une stimulation de zones précises de l'épiderme de l'oreille externe, par différentes pratiques, pour palier divers maux et pathologies. Encore non reconnue par l'Ordre des Médecins à ce jour, l'objectif de cette thèse a été d'analyser l'efficacité de l'auriculothérapie dans ses diverses pratiques dans le monde odontostomatologique, afin de déterminer si ces différentes techniques d'application sont basées sur des preuves scientifiques ou non, et ainsi lui donner crédit aux yeux de la Médecine. Ce qui résulte de ce travail de recherche, c'est que l'auriculothérapie est encore un art peu répandu dans le monde odontostomatologique, et que peu d'articles analysent son efficacité réelle. Cependant, en faisant une synthèse des résultats de la majorité des articles, nous pouvons mentionner quatre points phares de son efficacité : action antalgique, aide précieuse pour la gestion du syndrome anxio-dépressif, aide au sevrage de diverses substances addictives, et traitement des troubles fonctionnels en tous genres. Par ailleurs, certains points auriculaires ont pu être isolés, dont l'efficacité a été prouvée scientifiquement. Il s'agit des points des protocoles « BFA », « NADA », et « APPA, version ß ». Le fonctionnement de l'auriculothérapie, bien qu'ayant fait ses preuves dans certains domaines et ayant été soumis à diverses analyses médicales (dont une analyse systématique menée par IRM, réalisée par le Docteur David Alimi), doit encore parcourir un long chemin avant d'être reconnue par la Médecine française. Mais, c'est une ressource thérapeutique en laquelle il est envisageable de placer beaucoup d'espoir.