Elaboration d’un protocole de rééducation de la paralysie faciale centrale (PFC) post accident vasculaire cérébral (AVC)
Résumé
Central facial palsy or central facial paresis (CFP) is a common symptom after a stroke. The clinical signs of CFP are well known but its rehabilitation still provokes questioning. The aim of this study is to offer a specific rehabilitation protocol and to evaluate its efficiency on post stroke patients hospitalized in a neurovascular unit. This protocol lasted two weeks and has been tested on 4 patients. Their results at the end of the rehabilitation were compared with those of a control group of 6 patients who benefited from the usual rehabilitation provided by a speech and language therapist. Our results show an objective regression of CFP in the experimental group from the end of the first week. This regression is much more important after two weeks of rehabilitation. It is also more significant in the experimental group than in the control group. However the small sample size and the interindividual differencies between both groups and among each group doesn’t allow us to conclude. We are also expecting further studies on a broader scale and considering interindividual differencies.
La paralysie faciale centrale (PFC) est un symptôme fréquent après un AVC. Ses signes cliniques sont actuellement plutôt bien définis, mais sa prise en charge questionne. Cette étude a pour objectif de proposer un protocole de rééducation spécifique à la PFC et d’en évaluer l’efficacité auprès de patients post AVC hospitalisés en unité neurovasculaire (UNV). Ce protocole, d’une durée de deux semaines, a été testé sur 4 patients. Leurs résultats à l’issue de la rééducation ont été comparés à ceux d’un groupe contrôle de 6 patients ayant bénéficié de la rééducation orthophonique habituelle. Ils mettent en évidence une régression objective de la PFC dans le groupe expérimental dès la première semaine et d’autant plus importante à l’issue des deux semaines de rééducation. Cette régression est par ailleurs plus conséquente dans le groupe expérimental que dans le groupe contrôle. Le faible effectif de participants à cette étude et les différences interindividuelles entre les deux groupes ainsi qu’au sein de chaque groupe ne nous permettent cependant pas de conclure. D’autres études portant sur une population plus large et tenant compte de ces différences interindividuelles sont à espérer.
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