SITUATION ACTUELLE : La prise en charge de la femme et de l’enfant fait partie intégrante des missions des médecins généralistes. Depuis la dernière réforme, les stages en santé de la femme et de l’enfant sont devenus obligatoires dans la maquette du DES de médecine générale. Pour répondre aux objectifs pédagogiques de stage et aux demandes des patients, il est important que les étudiants puissent être encadrés par les MSU justifiant d’une activité et d’un niveau de formation suffisants en santé de la femme et de l’enfant. OBJECTIF : Caractériser l’activité en santé de la femme et de l’enfant des MSU Lorrains et identifier ceux dont le profil d’activité pédagogique serait idéal pour répondre aux objectifs de formation des étudiants en stage PAF ou PAE. MAT֤ÉRIEL ET MÉTHODE : Étude quantitative par enquête transversale de cohorte constituée d’un auto-questionnaire incluant des questions à réponses fermées et d’autres à réponses ouvertes. RÉSULTATS : Tous les MSU ne sont pas sensibilisés à la santé de la femme, certains ne réalisent par exemple jamais de gestes techniques. Les MSU PAF ont une activité plus soutenue en santé de la femme tandis que les MSU intéressés PAF ont bénéficié d’une meilleure formation en santé de la femme par rapport à la totalité des MSU. Que ce soit d’un point de vue qualitatif ou quantitatif, les MSU sont plus impliqués en santé de l’enfant. En moyenne, les MSU PAE ont bénéficié d’une meilleure formation et d’une activité plus soutenue en santé de l’enfant que la totalité des MSU. Ce constat est encore plus visible chez les MSU intéressés PAE. CONCLUSION : Bien que les MSU PAF et les MSU PAE soient dans l’ensemble plus sensibilisés à la santé de la femme et de l’enfant, il semble difficile pour les étudiants de valider leurs objectifs pédagogiques de stage lorsque ceux-ci sont composés uniquement de médecins généralistes MSU. Un terrain de stage mixte constitué de différents professionnels de santé exerçant dans des structures variables garantirait une meilleure formation pour les IMG.