Le déremboursement homéopathique perçu par les femmes enceintes et les sages-femmes libérales : étude épidémiologique observationnelle descriptive, par questionnaire, multicentrique, dans les cabinets libéraux de sages-femmes, à Metz et Toul, de septembre à décembre 2020
Abstract
Introduction : People are constantly in search of well-being, more interested in alternative medicine, hence the emergence of new therapies. Homeopathy is one of them, offering therapeutic solutions to healthcare professionals such as midwives. Its current problem is its reimbursement : these last years, its rate was decreasing, before being completely abolished on January 1, 2021. Does this change the practices of liberal midwives as well as the observance of pregnant women ? The main objective of the study is to determine if the end of reimbursement for homeopathic medicines constitutes an obstacle to prescriptions by liberal midwives, to their continued use or to a "first-time prescription", in pregnant women, from September to December 2020. Methods : Observational, descriptive, analytical, epidemiological study, based on the analysis of anonymous questionnaires, in nine private practices representing 18 midwives, in Metz and Toul, and 51 pregnant women, from September 30, 2020 to December 18, 2020. The data was collected and transcribed by Microsoft Office (Word and Excel). Results : Midwives continued to offer homeopathy to their patients, but had alternatives to offer if they refused, such as acupuncture. Among pregnant women, 67% were not influenced by the end of homeopathic reimbursement, not looking at the economic side, but at the safety of the fetus. Conclusion : Homeopathy retains a prominent place in midwives and pregnant women, from pregnancy to postpartum, including childbirth and breastfeeding
Introduction : Les Hommes sont constamment à la recherche de bien-être, s’intéressant davantage à la médecine alternative, d’où l’émergence de nouvelles thérapeutiques. L’homéopathie en fait partie, offrant des solutions thérapeutiques aux professionnels de santé, comme les sages-femmes. Sa problématique actuelle est son remboursement : ces dernières années, son taux était décroissant, avant d’être totalement supprimé au 1er janvier 2021. Celui-ci modifie-t-il les pratiques des sages-femmes libérales ainsi que l’observance des femmes enceintes ? L’objectif principal de l’étude est de déterminer si le déremboursement total des médicaments homéopathiques constitue un frein aux prescriptions par les sages-femmes libérales, à leur poursuite d’utilisation ou à une « primo-prescription », chez les femmes enceintes, de septembre à décembre 2020. Méthode : Une étude épidémiologique observationnelle descriptive, basée sur l’analyse de questionnaires anonymes, dans neuf cabinets libéraux représentant 18 sages-femmes, à Metz et à Toul, ainsi qu’auprès de 51 femmes enceintes, du 30 septembre 2020 au 18 décembre 2020. Les données ont été recueillies puis transcrites grâce à Microsoft Office (Word et Excel). Résultat : Les sages-femmes continuaient à proposer de l’homéopathie à leurs patientes, en ayant toutefois des alternatives à proposer en cas de refus, comme l’acupuncture. Chez les femmes enceintes, 67% n’étaient pas influencées par le déremboursement total homéopathique, ne s’intéressant pas au versant économique, mais à l’innocuité sur le foetus. Conclusion : L’homéopathie garde une place prépondérante chez les sages-femmes et les femmes enceintes, de la grossesse au post-partum, en passant par l’accouchement et l’allaitement maternel.
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