Homéopathie en suites de couches : quelle est la demande des patientes ? étude épidémiologique observationnelle transversale quantitative bicentrique par questionnaire auprès de 200 patientes dans deux maternités de type II en Moselle en 2018
Abstract
Homeopathy, widely used by the French population, is struggling to find its place in hospitals. Women want a more natural and harmless medicine for their child. While in some maternity hospitals, homeopathy is systematically offered, in others, prescription is less frequent. The main objective was to assess the demand of homeopathy patients in puerperium. Method – A quantitative epidemiological study was carried out by questionnaire with 200 patients in two type II maternity hospitals in Moselle from November 2018 to March 2019. The inclusion criteria were major or minor patients, all parity, hospitalized in puerperium and having given birth by vaginal or caesarean section. Patients with a language barrier, having had a medical abortion or given birth to a non-living child were not included. The primary endpoint was the number of patients requesting homeopathic treatments. Results – 200 patients participated in the study, 100 from Maternity A and 100 from Maternity B. There was a significant difference regarding the desire for more homeopathic treatments (43.6% maternity A vs 64.1% maternity B, p=0.026), the information received on homeopathy by hospital midwives (67.7% maternity A vs 5.2% maternity B, p=0.037) and the use of homeopathic treatments during hospitalization (78% maternity A vs 13.5% maternity B, p=2.70.10-19). Respectively 79.4% and 90% of patients in maternity A and B approved of their effectiveness. Conclusion – The study showed that women are more likely to receive homeopathic treatments puerperium. It has shown a strong prescription by liberal midwives with high efficiency and satisfaction. It would be relevant to understand the difficulties of setting up homeopathy in certain hospital services
Introduction – L’homéopathie, très utilisée par la population française, peine à trouver sa place en milieu hospitalier. Les femmes souhaitent une médecine plus naturelle et inoffensive pour leur enfant. Alors que dans certaines maternités, l’homéopathie est systématiquement proposée, dans d’autres, la prescription est moins fréquente. L’objectif principal était d’évaluer la demande des patientes en homéopathie en suites de couches. Méthode - Une étude épidémiologique quantitative a été réalisée par questionnaire auprès de 200 patientes dans deux maternités de type II en Moselle de novembre 2018 à mars 2019. Les critères d’inclusion étaient patiente majeure ou mineure, toute parité, hospitalisée en suites de couches et ayant accouché par voie basse ou césarienne. Les patientes avec une barrière linguistique, ayant eu une IMG ou donné naissance à un enfant non vivant n’ont pas été incluses. Le critère d’évaluation principal était le nombre de patientes en demande de traitements homéopathiques. Résultats - 200 patientes ont participé à l’étude, 100 issues de la maternité A et 100 de la maternité B. Il existait une différence significative concernant le désir d’avoir davantage de traitements homéopathiques (43.6% maternité A vs 64.1% maternité B, p=0.026), l’information reçue sur l’homéopathie par les sages-femmes hospitalières (67,7% maternité A vs 5,2% maternité B, p=0,037) et l’utilisation de traitements homéopathiques durant l’hospitalisation (78% maternité A vs 13.5% maternité B, p=2.70.10-19). Respectivement 79.4% et 90% des patientes des maternités A et B ont approuvé leur efficacité. Conclusion - L’étude a démontré la disposition des femmes à recevoir davantage de traitements homéopathiques en suites de couches. Elle a montré une forte prescription par les sages-femmes libérales avec une efficacité et satisfaction élevées. Il serait pertinent de comprendre les difficultés de mise en place de l’homéopathie dans certains services
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