Practical use of the nomenclature of medical acts by general practitioners : quantitative study of 2760 consultations in Lorraine
Utilisation pratique de la nomenclature des actes médicaux par les médecins généralistes : étude quantitative portant sur 2760 consultations en Lorraine
Abstract
INTRODUCTION : La médecine générale libérale en France repose encore essentiellement sur le paiement à l’acte en utilisation la nomenclature des actes médicaux. Les actes sont négociés entre les syndicats et la sécurité sociale. Le « GS » est majoritairement utilisé en pratique courante. Cependant, la nomenclature des actes médicaux est très vaste, mise à jour fréquemment et oublié de la plupart des médecins généralistes. Une bonne utilisation de la nomenclature permettrait de revaloriser la médecine générale, de diversifier son activité et d’augmenter ses honoraires. MATÉRIELS ET MÉTHODES : Une étude quantitative, rétrospective a été réalisée concernant la pratique professionnelle des médecins généralistes installés dans des cabinets en Lorraine. Elle portait sur un mois de consultation réalisé le mois de mai 2021 chez 5 médecins généralistes volontaires. RÉSULTATS : le GS représente plus de 80% des actes de médecine générale. La non-utilisation ainsi que la mauvaise utilisation de la nomenclature des actes médicaux entraîne un manque à gagner mensuel significatif (P<0,05). Les motifs de consultations en médecine générale les plus fréquents sont dépourvus de codages. Il existe des consultations au cabinet qu’on peut considérer comme longues n’ayant pas non plus de codages. Cependant, parmi toutes ces consultations, il existe des consultations qu’on peut caractériser de peu fréquentes par exemple orienter autour de la prévention, du soin avec la réalisation de gestes techniques, pour lesquels il existe une cotation. Ce sont ces cotations là à ne pas omettre et à transmettre aux médecins généralistes n’utilisant pas la nomenclature des actes médicaux. CONCLUSION : Une bonne utilisation de la nomenclature des actes médicaux permettrait de valoriser la pratique du médecin généraliste, mais elle permettrait également d’augmenter ses revenus d’environ 4,82% de recettes en plus par mois, soit environ 680 euros en utilisation seulement 8 cotations peu voir méconnues des médecins généralistes et environ 900 euros par mois en utilisant toutes les cotations.
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