Le bourgeon mixte du poirier donne naissance à une inflorescence qui évolue par-delà la fructification pour donner la bourse dont la croissance en épaisseur est remarquable et dépasse largement celle d'un rameau court ou long du même âge. Elle acquiert sa structure adulte très précocement et porte de nombreuses productions avec lesquelles elle pourrait constituer une unité fonctionnelle quasi-autonome, dans laquelle elle serait plus particulièrement chargée d'assurer une fonction spécifique de stockage et de redistribution des éléments de réserves. Plusieurs arguments appuient cette hypothèse : l'existence de ponctuations larges et nombreuses chez les cellules des parenchymes de réserves, laissant présumer une communication intense. La présence de parois épaissies pour lesquelles l'interprétation la plus répandue est en faveur d'une forme particulière de réserves. L'évolution des glucides au cours d'un cycle annuel de végétation laissant prévoir une activité métabolique importante.