La cinétique de la reprise de l'humidité et du gonflement pour le matériau bois a été analysée pour deux variations d'humidité : (0 à 8 %) et (0 à 12 %). Une fonction de lissage pour ces deux milieux a été proposée. Des essais de compression sur cube unique, sont menés à trois fréquences de sollicitation (0.05, 0.01 et 0.005Hz). La montée en température de 20 à 70c, pour une humidité voisine de 12 %, implique une chute des modules tangentiels d'environ 40 %. Elle laisse apparaitre, sur l'évolution de la tangente, la transition alphal et la montée vers la transition alpha 2. Au-dessus d'une humidité moyenne supérieure au P.S.F., la répartition de l'humidité à l'intérieur de l'éprouvette différé selon que l'échantillon provient d'un bois vert ou d'un bois réhumidifié. L'effet de l'humidité, allant de l'état vert à l'état anhydre, sur les modules dynamiques et les frottements internes radiaux et tangentiels a été étudié sur quatre espèces. Dans le domaine vert, le bois de chêne se différencie des autres. Dans le domaine hygroscopique, il n'y a aucune différence significative entre les modules issus d'un bois vert de l'arbre et ceux d'un bois réhumidifié. Dans le domaine de l'eau libre, les modules du bois réhumidifié sont inferieurs d'environ 35 % à ceux du bois vert