aSur la base d'un examen des principales considérations de deux positions : situationniste et interactionniste traditionnelle, un modèle fut développé pour bien conceptualiser l'environnement socio-écologique de la classe et saisir les mécanismes intermédiaires par lesquels il influe sur la performance scolaire de l'élève. Cet environnement est supposé agir non seulement directement par son aspect physique, mais aussi indirectement à travers d'une part son aspect socio dynamique et d'autre part son interaction avec les caractéristiques personnelles, qui se manifeste par la signification psychologique dont il fait objet. Ce modèle a été teste empiriquement avec succès quant à son applicabilité a notre population d'étude : élèves des collèges de Nancy-ville. Il explique des variances aussi importantes que 42% et 52% respectivement dans l'évaluation scolaire que celle pédagogique. Le rôle des composantes intermédiaires du modèle en tant que variables dépendantes et indépendantes dans le mécanisme d'influence, a été de même démontré. Elles sont toutes liées aux composantes qui les précèdent dans l'ordre causal, et y apportent chacune des explications supplémentaires. Les données permettent d'indiquer que si l'environnement social de la classe constitue une notion mixte, c'est essentiellement sa représentation collective (ou climat social de la classe) plutôt que celle personnelle (ou perception individuelle du climat) qui compte et mérite une attention bien particulière