L’Homme est au cœur de mes questionnements ; toutefois la prise en compte de son environnement, qu’il soit physique ou encore émotionnel, est indispensable dans ma conception de son étude. Au cours de mon cursus scientifique dans le champ des STAPS, j’ai investi différentes problématiques chez l’Homme notamment celle de sa perception des espaces et celle de l’intime relation qu’il entretient avec son environnement. A partir d’une approche hypothético-déductive, mes analyses ciblent les contributions sensorielles (somesthésiques, proprioceptives, graviceptives…) dans ses élaborations cognitives (perceptions, attentions, représentations…) et leur conséquences motrices (posture, locomotion, mobilité…). Aujourd’hui, je défends l’idée selon laquelle l’action ne peut plus être considérée comme une simple sortie d’exécution. Tout au long de ce document, j’énonce différents projets expérimentaux, chez l’Homme en développement, sain ou encore pathologique, qui visent à démontrer que la cognition et le comportement moteur sont deux éléments indissociables d’une même entité, l’un impactant l’autre et réciproquement. Seule une approche contextualisée de l’Homme me semble pertinente pour mettre à jour les relations fonctionnelles entre ses activités cognitives et ses activités motrices.