La société vieillit à l'échelle mondiale, influencée par des espérances de vie augmentées et de meilleures normes de soins. Ce vieillissement de la population entraine une croissance des marchés des produits anti-âge haut de gamme. De plus, les consommateurs se tournent vers des produits d'origine naturelle, présentés comme moins toxiques et plus acceptables pour l'environnement. Cette tendance conduit les acteurs de la cosmétique à travailler des produits finis les plus simples possibles et plus respectueux pour l’homme et l’environnement. Cette thèse s'intègre dans le projet ResiNoeud qui vise la substitution des ingrédients d’origine pétrochimique dans des formulations cosmétiques par des ingrédients xylosourcés en exploitant les nœuds issus de résineux, riches en lignanes et considérés comme un déchet industriel du bois. Ce travail se situe donc dans un contexte de développement durable et d’économie circulaire, avec pour objectif de créer une nouvelle chaine de valeur à forte valeur ajoutée pour ces co-produits de l'industrie de première transformation du bois par la production de cosmétiques naturels anti-âge intégrant une activité anti-pollution. Les objectifs de cette thèse étaient donc d'optimiser la méthode d'extraction et d'identifier les molécules à haute valeur ajoutée issues de nœuds de cinq essences résineuses. Il s'agissait également de mettre au point la méthode de fractionnement de ces extraits pour l'obtention de molécules pures mais également de caractériser les propriétés physicochimiques et biologiques de ces extraits ou de ces composés purs afin d'identifier les extraits pouvant faire l'objet d'applications cosmétiques.